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  • Rapport du directeur

    Rapport du directeur

    Les trois derniers mois ont foisonné d’activités comme nous établissons davantage notre présence comme CCPD et formons des liens avec des organisations et des personnes du pays et du monde entier. Il se produit véritablement quelque chose de grand, et un élan se dirige vers de nouvelles approches innovatrices pour aborder les problèmes de drogues.

    En février, j’ai été invité à prendre la parole à un congrès international, à Mexico,Drogas : Un balance a un siglo de su prohibición, organisé par le groupe de prévention du crime Mexico Unido Contra la Delincuencia. Le forum a effectué un examen exhaustif des solutions de rechange possibles aux conséquences désastreuses de la guerre aux drogues du gouvernement mexicain. Des conférenciers sont venus du monde entier pour faire part de leurs innovations, de leurs changements législatifs et de leurs pratiques qui ont donné aux politiques des drogues une approche de santé publique et les ont éloignées du modèle de justice pénale raté.

    Intégration de l’injection supervisée dans les services de santé et la communauté : un échange de connaissances national

    En avril, la CCPD a organisé un forum sur les services d’injection supervisée en partenariat avec le centre du Dr Peter de Vancouver et Cactus Montréal, à titre de réunion connexe du congrès de l’Association canadienne de recherche sur le VIH, à Montréal. Le congrès avait lieu à la magnifique Bibliothèque et Archives nationales du Québec. C’était une occasion pour les organisations de partager leurs expériences et de vérifier l’état actuel des discussions dans leurs localités. La CCPD travaille avec un certain nombre d’organisations à faire avancer ces discussions tandis que différentes localités cherchent à mettre en œuvre ces services.

    Rencontre de la stratégie nord-américaine sur les drogues – San Francisco, 12 et 13 avril

    Dans le cadre du travail international de la CCPD, nous avons été l’hôte d’une rencontre conjointement avec la Drug Policy Alliance des États-Unis et CUPHID de Mexico afin d’explorer le développement d’un dialogue coordonné nord-américain à propos des politiques sur les drogues. La rencontre de San Francisco a été la première séance préliminaire dans le but de vérifier comment nous pouvons collaborer à proposer des solutions de rechange aux politiques sur les drogues actuelles en Amérique du Nord. Tentant de raffermir ses liens sur le continent, la CCPD recherche présentement des alliés canadiens intéressés à soutenir ses travaux au Mexique.

    Visite dans les Maritimes

    Conformément à notre projet de constituer une coalition nationale, j’ai visité le Canada atlantique en mai. J’ai assisté à des activités et des rencontres à Halifax, à Saint-Jean Nouveau-Brunswick et à Charlottetown. Le Réseau atlantique de recherche sur la réduction des méfaits a invité la CCPD à prendre part à sa séance publique – Les gens et les politiques : comment les politiques sur les drogues influencent-elles la santé de nos communautés? En outre, une séance d’un jour avec des prestataires de services et des chercheurs examinait aussi comment mieux intégrer les services de réduction des méfaits dans le contexte des refuges et des salles d’urgence.

    À Saint-Jean NB, AIDS Saint John, l’institut des études urbaines et communautaires de l’Université du Nouveau-Brunswick et la CCPD ont co-organisé une activité, Les drogues et la ville, qui présentait une discussion d’experts en politiques sur les drogues avec Tim Christie, directeur de l’éthique, région sanitaire de Saint-Jean et Bill Reid, chef du service de police de Saint-Jean.

    À Charlottetown, j’ai rencontré des parents inquiets de l’absence de traitements pour les jeunes dans l’île, qui sont intéressés à organiser un « mouvement des toxicomanies » provincial afin de stimuler la discussion, de partager des expériences et de faire participer le gouvernement provincial au dialogue sur l’amélioration des services pour les personnes aux prises avec des problèmes de drogue.

    Stratégie municipale sur les drogues de Thunder Bay

    Le 24 mai, Canadian Students for Sensible Drug Policy et la stratégie sur les drogues de Thunder Bay ont organisé l’activité Pot, Pills and Parties, qui portait sur l’effet du projet de loi C-10 sur les jeunes gens et comprenait une présentation de la CCPD :Changer le cadre : une nouvelle approche des politiques sur les drogues au Canada.

    En joignant les gens à travers le pays, la CCPD trouve de nouvelles façons innovatrices de consolider et de constituer sa coalition afin d’améliorer l’approche du Canada relativement aux problèmes des drogues. Nous continuerons de mobiliser les Canadiens et de travailler à cette fin à l’échelle internationale.


    Photo Credits:
    Mexico – Steve Rolles
    Montréal – Caroline Mousseau
    San Fransisco – CC Flickr evoo73
    Halifax – Wooden Shoe Photography

  • Si on peut l’épeler, on peut l’annexer.

    Si on peut l’épeler, on peut l’annexer.

    C’est l’intention du gouvernement fédéral canadien. C’est-à-dire, inclure la méthylènedioxypyrovalérone (MDPV), une substance synthétique qui cause des effets psychoactifs de l’ordre des stimulants, à l’annexe I de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Du moins est-ce la proposition officiellement annoncée dans la Gazette du Canada du 9 juin 2012. Elle fait suite à l’annonce de la ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, que cette drogue serait interdite en raison des « reportages récents des médias qui ont associé l’utilisation des “sels de bain” à des cas de violence ». Les parties concernées ont jusqu’au 8 juillet 2012 pour commenter (détails ci-dessous).

    Comme le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies l’a si prudemment fait remarquer, « les sels de bain ne sont pas des sels que l’on met dans son bain ».

    Il s’agit plutôt du nom commun donné à la MDPV, l’un des ingrédients possibles d’une substance en vente, mais jusqu’ici, pas encore réglementée au Canada, contrairement à nombre de ses cousines déjà interdites à l’annexe III.

    Les allégations du gouvernement selon lesquelles les sels de bain seraient associés à la violence proviennent de reportages hautement sensationnalistes d’un cas tragique d’agression à Miami, où les policiers ont abattu un homme alors qu’apparemment, il dévorait le visage d’un autre homme. Les autorités de Miami ont spéculé que cette attaque avait été causée par l’utilisation de sels de bain, bien que les résultats des analyses toxicologiques ne puissent pas être concluants avant quelques semaines. Elles ne se soucient pas non plus de ce que le protagoniste de cette histoire ait des antécédents de violence, selon Kate Heartfield dans Ottawa Citizen.

    La proposition d’interdire la MDPV s’inscrit dans un cycle médiatique dans lequel nombre de reportages décrivent en détail les effets de son utilisation, comme par exemple un segment deThe Current sur CBC, avec Anna Maria Tremonti, le 30 mai. The Current a obtenu des interviews d’Halifax avec un ex-utilisateur de sels de bain et un médecin traitant les toxicomanies afin de souligner les effets présumés singulièrement dangereux de cette drogue et lui donner un biais médiatique maison. Déjà vu? Assurément. Des récits semblables « d’alerte aux drogues » ont été élaborés au sujet de la popularisation de nombreuses substances, y compris la meth en cristaux, le PCP, le crack, le speed, le LSD, l’héroïne, la mari et bien sûr, l’opium.
    L’empressement d’interdire la MDPV et de l’ajouter à l’annexe I signifiera que les peines les plus dures des lois sur les drogues pourront s’appliquer aux personnes qui utilisent cette drogue, en font le trafic ou la produisent. Comme l’ont noté les chercheurs, l’interdiction des drogues comme la méphédrone en repousse l’usage et la fabrication plus loin dans la clandestinité, gonfle les prix, et empêche la mise en œuvre de formes de réglementation éventuellement utiles. L’interdiction de substances n’a pas accru la sécurité des gens, et n’a pas entraîné l’élimination de l’utilisation de drogues. Elle peut aussi renvoyer les utilisateurs à des drogues illicites traditionnelles ou à des « drogues légales » plus nouvelles et possiblement plus dangereuses.

    Nous ne voulons pas ignorer ce que disent les personnes qui ont de mauvaises expériences avec la MDPV, mais nous ne voulons pas non plus nous précipiter pour interdire cette drogue. Dans ce cas-ci, c’est une réponse politique qui peut apaiser les électeurs inquiets, mais qui libère aussi les politiciens de la responsabilité d’aborder sérieusement les causes sous-jacentes de l’utilisation de substances problématique. Nous vous prions d’exprimer vos préoccupations à l’égard de cette interdiction.

    Les commentaires sur ce changement proposé peuvent être adressés à M. Nathan Isotalo, Politiques et réglementation, Bureau des substances contrôlées, à l’adresse : 3503D, 123 rue Slater, Ottawa, Ontario K1A 0K9, par télécopieur au (613) 946-4224 ou par courriel à l’adresseOCS_regulatorypolicy-BSC_ [email protected].

    Pour plus d’information, consultez : Curiosity killed M-Cat: A post-legislative study on mephedrone use in Ireland, Marie Claire Van Hout et Rebekah Brennan. Drugs: education, prevention and policy, Avril 2012; 19(2): 156–162 (en anglais seulement).

  • Nouveau document provincial pour les services d’injection supervisée en C.-B.

    Nouveau document provincial pour les services d’injection supervisée en C.-B.

    Les centres d’injection supervisée sauvent des vies et protègent les communautés. Telle est la conclusion de plus de 30 études de recherche sur le centre d’injection supervisée de Vancouver, connu sous le nom d’Insite. La Cour suprême du Canada en a convenu en septembre 2011, et ordonné à la ministre fédérale de la Santé d’accorder une exemption à l’article 56 de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances pour permettre à Insite de poursuivre ses opérations.

    Pour accroître la réduction des méfaits et soutenir le développement de services semblables dans toute la province, le ministre de la Santé de la C.-B. a révisé son Document d’orientation pour les services d’injection supervisée. Rédigé à l’intention des professionnels de la santé, il offre des conseils aux autorités sanitaires et autres organisations qui prévoient dispenser des services d’injection supervisée dans leur localité.

    Lors d’un récent forum public à Victoria, Kenneth Tupper, ministre de la Santé de la C.-B., a confirmé la valeur de l’injection supervisée dans le cadre d’un « programme complet de services de réduction des méfaits ».

    « Les tribunaux ont statué que l’injection supervisée est une approche valable des soins de santé, et le nouveau document d’orientation confirme le soutien de ces services par la province », a déclaré Tupper.

    Le « document d’orientation » peut sembler déconcertant aux profanes. Il expose une série d’enjeux que toute organisation qui envisage de se doter d’un centre d’injection supervisée doit prendre en compte. Cela comprend une connaissance approfondie des services locaux, les taux de VIH et d’hépatite C, et toute estimation disponible des modèles d’utilisation de drogues. Les organisations intéressées devront également fournir une description détaillée du service proposé et démontrer comment il sera conforme aux principes de la réduction des méfaits énumérés dans les documents du ministère de la Santé de la C.-B.

    Selon les politiques provinciales, quiconque veut offrir ce service devra étudier comment il pourra maintenir le soutien des groupes locaux comme les médecins hygiénistes, les services de police, et d’autres groupes éventuellement concernés. Il devra aussi planifier les services à offrir conjointement avec l’injection supervisée, même si le centre d’injection supervisée proposé est petit ou mobile. Il faudra aussi planifier minutieusement la façon dont les données seront recueillies, et comment communiquer et documenter les enjeux comme les risques de l’utilisation de substances et les conduites acceptées au service.

    La réduction des méfaits concerne les politiques, programmes et pratiques qui visent à réduire les conséquences sanitaires, sociales et économiques néfastes de l’utilisation de drogues psychoactives légales et illicites, sans nécessairement réduire l’utilisation de drogues. Accroître la réduction des méfaits pour les personnes, les familles et les communautés est le fondement du travail de la CCPD.

    Nous espérons que vous vous joindrez à nous et répandrez le message sur l’importance de services comme l’injection supervisée pour nous aider à accroître la réduction des méfaits dans nos communautés.

  • Les infirmières et infirmiers canadiens chefs de file de la réduction des méfaits

    Les infirmières et infirmiers canadiens chefs de file de la réduction des méfaits

    Les infirmières et infirmiers de tout le pays se rassembleront à Vancouver cette semaine pour le Congrès biennal de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada de 2012.Dans le cadre de ce congrès, Insite et le Dr Peter Centre seront respectivement l’hôte de séances spéciales le 17 juin, offrant l’occasion d’échanger des connaissances sur les politiques de réduction des méfaits et les pratiques infirmières.

    Les infirmières et infirmiers canadiens reconnaissent que l’utilisation de substances, légales ou illicites, est un trait persistant de la nature humaine et que l’abstinence n’est pas toujours un objectif réaliste. Par conséquent, les infirmières mettent l’accent sur la réduction des conséquences indésirables et sur la formation de relations aidantes et dénuées de jugement pour la santé et la sécurité des personnes, des familles et des communautés.

    Il y a un risque que l’image des injections supervisées par une infirmière se limite à celle d’un infirmier penché sur un client pendant que se déroule l’injection et que rien d’autre ne se produit. Je veux dissiper cette image.

    Le personnel infirmier d’Insite a élaboré le cadre de ses pratiques infirmières. Les soins infirmiers sont centrés sur le client et visent à former des relations, à maintenir la dignité et le respect, et à créer un environnement de sécurité culturelle et d’habilitation. Les soins infirmiers de première ligne chez Insite comprennent l’éducation sur l’injection sans risque, l’échange de seringues, les premiers soins, le soin des blessures, la prise en charge d’une surdose, le traitement de la toxicomanie, les services de santé génésique et la prévention des maladies transmissibles. Ces services sont dispensés dans le cadre d’un programme complet de réduction des méfaits et de promotion de la santé, en partenariat avec les systèmes de santé et de services sociaux et les organismes communautaires.

    En 2011, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada a publié un document de travail sur La réduction des méfaits et les drogues actuellement illicites : implications pour les politiques, la pratique, la formation et la recherche en soins infirmiers, qui a reçu l’appui del’Association canadienne des infirmières et infirmiers en sidologie. Les valeurs de la réduction des méfaits sont conformes aux valeurs qui guident la pratique déontologique professionnelle des soins infirmiers exprimées dans le Code de déontologie des infirmières et infirmiers pour dispenser des soins infirmiers sécuritaires, conformes à l’éthique, compétents et compatissants; pour promouvoir la santé et le bien-être; pour promouvoir et respecter la prise de décisions éclairées; pour préserver la dignité de la personne à qui les soins sont dispensés au besoin; et pour promouvoir la justice.

    Ceci étant dit, il n’est donc pas étonnant que les infirmières et infirmiers canadiens appuient les services de réduction des méfaits. Les origines des soins infirmiers itinérants ont été attribuées aux Sœurs grises, fondées par Marguerite d’Youville à Montréal, qui, au milieu des années 1700, étaient reconnues pour leurs soins aux démunis. L’inégalité de l’accès aux soins de santé et les déterminants fondamentaux de la santé ont mené à des pratiques de « soins infirmiers de rue » dans maints centres urbains.

    Programme d’infirmières et infirmiers itinérants de rue BCCDC-STI
    Programme d’infirmières et infirmiers itinérants de rue BCCDC-STI

    À Vancouver, après la Deuxième Guerre mondiale, les infirmières ont dirigé une vaste initiative afin de joindre les personnes marginalisées qui ne se rendaient pas dans les hôpitaux pour faire soigner des maladies transmises sexuellement. En 1988, le Centre de contrôle des maladies de la C.-B. a instauré le programme d’infirmières et infirmiers de rue pour la prévention du sida qui mettait l’accent sur l’échange de seringues. Étant donné l’épidémie de morts par surdose et de propagation radicale du VIH qui sévissait à Vancouver dans les années 1990, les infirmières et infirmiers de rue ont été parmi les premiers à revendiquer de sortir les injections de la ruelle pour les amener à la sécurité d’un service sanitaire d’injection supervisé.

    Il y a à peine plus d’un an, les associations professionnelles – l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, l’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario et l’Association of Registered Nurses of British Columbia et la BC Nurses Union sont toutes intervenues à l’appui d’Insite devant la Cour suprême du Canada. Les infirmières et infirmiers de tout le pays se sont réjouis lorsque la Cour suprême a statué en faveur du maintien des opérations d’Insite.

    Surveillez bien les infirmières et infirmiers qui plaideront la cause de l’expansion des services d’injection supervisés à l’échelle locale, nationale et mondiale!

  • Health authority releases new cannabis harm reduction resource

    Health authority releases new cannabis harm reduction resource

    Last week, Vancouver Coastal Health and the University of Victoria’s Centre for Addictions Research of BC published a valuable resource for individuals who use cannabis recreationally. 

    Take Care with Cannabis is a user friendly, concise, accessible one-page information source that outlines the potential risks of smoking and ingesting cannabis. Intended to protect the well being of individuals, Take Care with Cannabis provides insight into the impact of using the plant on a smoker’s lungs, cognitive abilities, and brain development during adolescence and early adulthood.  It discusses how to stay safe when using cannabis and how to avoid toxic effects.

    Take Care with Cannabis
    Take Care with Cannabis

    John Carsley, Medical Health Officer for co-author Vancouver Coastal Health said,

    “It’s our responsibility as health care professionals to ensure that anyone who chooses to use cannabis has clear information about how they can take better care when using.

    While cannabis is illegal in Canada, the reality is that a significant portion of the population uses it. And when they use it, it’s our desire to see them be as safe as possible.”

    ‘Harm reduction’ refers to policies, programs and practices that aim to reduce the negative health, social and economic consequences of using legal and illegal psychoactive drugs, without necessarily reducing drug use. Raising awareness about the realities and benefits of harm reduction for individuals, families and communities is core to the work of the CDPC.

    We know that the more informed people are, the more support there will be within communities for a comprehensive approach to reducing the harm from drug use.

    We hope you will join us to get the word out and help scale up harm reduction in communities across Canada.

     

  • Groundbreaking EU study supports use of heroin-assisted treatment

    Groundbreaking EU study supports use of heroin-assisted treatment

    On Friday, the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA ) released a groundbreaking report examining heroin-assisted treatment for chronic heroin users, once thought to be untreatable.

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    Photo Credit: Jay Black

    The report, New heroin-assisted treatment, provides the first state-of-the-art overview of research, examining the latest evidence and clinical experience on the topic in Europe and internationally. The findings show that for the small minority of entrenched opioid users who repeatedly fail to respond to prescriptions of other substitute drugs such as methadone, supervised use of medicinal heroin can be an effective second-line treatment.

    The study’s findings show that Supervised Injectable Heroin (SIH) treatment can lead to: the ‘substantially improved’ health and well-being of this group; ‘major reductions’ in their continued use of illicit ‘street’ heroin; ‘major disengagement from criminal activities’, such as acquisitive crime to fund their drug use and ‘marked improvements in social functioning’ (e.g. stable housing, higher employment rate).

    From the report:

    ‘New heroin-assisted treatment is an issue that has attracted much attention, controversy and often confusion’, says EMCDDA Director Wolfgang Götz. ‘With Europe at the forefront of investigating and implementing this novel approach, the EMCDDA is proud to present the findings of the major contemporary research studies on the topic and the clinical and policy experiences of countries providing it. Our purpose in doing this is not to advocate, but to inform. We hope that this report will help policymakers and practitioners draw their own conclusions about this type of treatment within their own national context’.

    What do you think about expanding heroin-assisted treatment to communities in Canada?  Do you think it’s time to scale up harm reduction and provide evidence-based treatment options for our most entrenched drug users?  We want to hear from you.

     

  • Mark Haden: A Drug Educator’s Apology

    Mark Haden: A Drug Educator’s Apology

    Mark Haden is a drug educator. He has spent the last twenty-five years providing public education on drugs and working with addiction counselling services in Canada. Today he works as a supervisor at the Pacific Spirit Community Health Centre in Vancouver.

    Haden knows that the Canadian Federal government spends approximately six million dollars a year educating parents, teachers, young people, law enforcement and communities about the risks and laws surrounding substance use. He also knows that drug education plays a key role in defining our relationships to mind altering substances.

    “We have overemphasized the harms of drugs, we have neglected to mention the benefits of certain drugs and we have omitted mentioning the harms that drug prohibition causes….”

    Reflecting on the complexity of the relationships we have to drugs, Haden feels that we do a disservice to young people by perpetuating certain myths and maintaining a system that fails to achieve healthy results. During a brief interview in his office, Haden suggested a number of regulatory tools that could be useful in redefining our relationship to drugs and drug education. He advocates for a public health approach that is rooted in human rights and harm reduction and proposes an alternative to prohibition and criminalization.

    Haden is adamant that it is time to explore alternate regulatory frameworks that will actually make certain drugs harder to attain for young people, not easier. He admits that different drugs have different properties and risks and suggests that we consider each one separately, with different approaches taken to reducing the harms of each drug.

    Haden believes that if we can open up discussion about drug use and create public health policies, we can also begin to develop healthy social norms that can minimize their associated harms. “We don’t drink alcohol with breakfast,” he says. If we stop the violence of prohibition and start telling the truth about drugs, then we can begin to develop healthy social habits around drug use.

    Mark’s website has an extensive list of regulatory tools as well as many more resources for understanding and shifting our relationship to drugs towards a public health approach.

     

  • Toronto Drug Strategy Consumption Room Feasibility study released

    Toronto Drug Strategy Consumption Room Feasibility study released

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    Dr. Carol Strike and Dr. Ahmed Bayoumi (photo by Yuri Markarov)

    In 2005 when the Toronto Drug Strategy was approved by Toronto City Council one of the main recommendations was to complete a needs assessment and feasibility study on the implications of establishing supervised consumption sites in Toronto.

    The independent research project – expanded to include Ottawa – was carried out over four years by Dr. Ahmed Bayoumi, a physician and research scientist at the Center for Research on Inner City Health at St. Michael’s Hospital, and Dr. Carol Strike, an associate professor in the Dalla Lana School of Public Health at the University of Toronto.

    The study recommends establishing injection sites, three in Toronto, two in Ottawa, that are fixed sites and should be integrated within existing service settings.

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    The study does not call for the establishment of consumption sites for people who smoke drugs but does call for more research on how best to provide supervised consumption through inhalation. Evaluation and the importance of a comprehensive approach to substance use is also noted.

    On September 30, 2011, the Supreme Court of Canada upheld the right of Insite, currently Canada’s only supervised injection site located in Vancouver, to remain open.

    Read the full research report here and let us know what you think.

  • A Plague of Prisons: Ernest Drucker with a Lesson for Canada

    A Plague of Prisons: Ernest Drucker with a Lesson for Canada

    On April 9, the Canadian Drug Policy Coalition along with End Prohibition, PIVOT Legal Society, the Vancouver Area Network of Drug Users (VANDU) and Western Aboriginal Harm Reduction Society will host free public event featuring author and professor, Ernest Drucker.

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    Ernest Drucker

    The event will begin at 7pm at Pivot Legal Society’s offices, 121 Heatley Street in Vancouver.

    Author of Plague of Prisons: The Epidemiology of Mass Incarceration in America, Earnest will be speaking about the war on drugs in the USA and the potential consequences of the Canadian Conservative government’s new crime legislation.

    To get you warmed up, below is a segment of a book review written by Craig Jones, PhD, Former Executive Director, John Howard Society of Canada previous to the passing of the Omnibus Crime Bill C10.


    Every student of epidemiology learns the story of the Broad Street pump (London, Summer 1854), which marks the birth of epidemiology. In A Plague of Prisons, Ernest Drucker uses that story as a metaphor to explain the explosion of incarceration in the United States that followed the 1973 enactment of the Rockefeller drug laws and to illustrate how political decisions act as vectors – pumps – and how these vectors can create a social epidemic of gargantuan proportions, such as the United States coming to incarcerate 1 out of every 4 incarcerated persons in the world.

    Drucker’s book can be read in three ways: as an undergraduate introduction to the explanatory power of social epidemiology; as a non-technical analysis of how the United States achieved its historically unprecedented rate of incarceration; and as a warning to Canadians on the propensity of criminalization of non-violent drug users to become a contagion with multi-generational consequences. The book’s timing is apt: Canadians are enacting the political mistakes that produced the plague of prisons in the United States. What were those mistakes?

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    A Plague of Prisons

    There were three elements embedded in the Rockefeller drug laws that transformed a public health issue into mass incarceration and transmitted that contagion to the entire country. These include the decision to criminalize drug use; the political reliance on punishment as the appropriate response; and, the attack on judicial discretion through mandatory minimum sentences.

    Of the three, the criminalization of drug use featuring large-scale arrests of low-level drug users primed the pump that fueled the contagion of self-sustaining criminality.

    There are important differences in the way criminal justice is done between the United States and Canada – some of those differences will insulate Canada from the worst effects of the plague of prisons. But there are a couple of lessons for Canadians too.

    The first is that criminal justice policy is too often made in a consequentialist vacuum – that is, without deliberation over downstream effects on families and particularly children of the incarcerated who will likely be the next generation of the incarcerated.

    The political imperatives that pushed US policy makers into adopting mandatory minimum sentences appealed to the short-term interests of private prison contractors, correctional officer unions, victims’ advocates, judges and prosecutors. Policies enacted for short-term political opportunity have long-term economic and social consequences, a long tail, but these are of little moment compared to the immediate electoral advantage.

    The children of the incarcerated – who are at higher risk of incarceration themselves – have no one to speak for them, at least no one with the clout of correctional officer unions or private prison contractors.

    The second lesson is that it is hard to reverse bad policy ideas once they take hold in the public imagination – even once the fiscal costs become unsustainable and the policy itself is clearly failing. As is now clear, the proliferation of mandatory sentencing regimes across the United States has pushed several jurisdictions – Texas, California, Ohio, Florida and New York – to the brink of insolvency, yet they have not achieved rates of crime reduction greater than those jurisdictions that did not embrace draconian sentencing practices.

    Worse, the sentencing regimes are hard to unwind because they have created a political constituency where prisons have become a source of high-income, non-polluting jobs.

    The third lesson Canadians should heed is that – in seeking to increase the burden of punishment – criminal justice systems engender a self-perpetuating underclass of non-violent but ever more marginalized persons who, because of onerous pardon requirements, may never be reintegrated. They simply cycle through the prison system and transmit the contagion of criminality to their children and family members.

    This is a cautionary tale. Canadians would be wise to be more attentive to Drucker’s warnings on the self-sustaining dynamic that emerges out of deliberately growing the rate of incarceration for electoral advantage.