CDPC’s Executive Director, Donald MacPherson, is retiring. On behalf of the CDPC Steering Committee, I want to recognize his incredible contributions to drug policy and the CDPC, and thank him for his unwavering mission to make drug policy humane, equitable, realistic and just.
Before bringing his passion and insight to the creation of CDPC, Donald worked with the City of Vancouver as the Director of the Carnegie Centre, and then as the city’s Drug Policy Coordinator. In that latter role, he published Vancouver’s ground-breaking Four Pillars Drug Strategy in 2000. This framework reflected the then-still-controversial notion that health care for people who use drugs must be understood broadly, beyond just abstinence from drug use, positioning harm reduction as a necessary element of any sensible, effective strategy.
Donald co-founded the Canadian Drug Policy Coalition in 2011 to bring people together from across the country in a coordinated, ongoing effort to challenge and reform drug policy as a matter of not only local but national concern. As the drug poisoning crisis exploded, Donald positioned CDPC as a leader in advocacy. For years, he has convened people who use substances, politicians, health and legal experts, and other stakeholders to focus upon specific issues such as supervised consumption spaces and safe supply, decriminalization/legalization/regulation and many other critical interventions. Through changing governments at municipal, provincial and national levels, Donald has created strategies to work well with those who consider drug policy reform a valid pursuit, as well as those who are opposed because of fear, misunderstanding or ideology.
Donald has been deeply committed to the meaningful and active involvement of people who use substances and has heightened the voices of people affected the most by unjust drug policies. Similarly, he has sought to ensure that CDPC’s work confronts the truths of the racism embedded in punitive drug policies and contributes to ongoing efforts at reconciliation with the First Peoples of Canada.
In addition to his many accomplishments in community, Donald is also co-author of Raise Shit! Social action saving lives (2009) and More Harm than Good: Drug policy in Canada (2016), regularly contributes to various reports and scholarly papers, and has shared his knowledge and experience around the world, including as vice-chair of the Board of the International Drug Policy Consortium, a civil society organization working to improve policy responses to drugs globally.
Donald served on Health Canada’s Expert Task Force on Substance Use, which issued unambiguous recommendations to end criminalization of simple possession and other measures to support and protect people who use drugs and communities – measures we’re finally seeing some progress on. He is an adjunct professor at Simon Fraser University, and has also been awarded an Honorary Doctorate from Adler University in Chicago/Vancouver, the Queen Elizabeth II Diamond Jubilee Medal, and Nora and Ted Sterling Prize in Support of Controversy at Simon Fraser University for his contribution to social justice in the field of drug policy.
Donald has been a mentor, teacher and example of commitment to many people from all walks of life. He has affected people’s views and persuaded the unpersuadable. He has been a giant on the national and international stage. But he has also been humble, kind, quiet, patient, respectful, approachable, and creative. He will speak of drug policy as effectively in a city of several million as in a small remote community. He is diplomatic when needed and forthright when necessary.
Donald has been a force for change in this country, advancing equity, justice and human rights. In recent months, as word that Donald would transition into a well-deserved retirement, one of the phrases I have heard most often is “How can we fill Donald’s shoes?”. It will be difficult. But Donald will leave us with an army of informed, committed, energetic people who understand the issues of drugs and drug policy, and who are enthusiastic to push forward with advocacy to make the world better.
Thank you, Donald! You will be missed greatly! Have a very happy retirement!
Après avoir cherché à travers tout le pays, la Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD) a le plaisir d’annoncer que DJ Larkin a été nommé directeur général de l’organisation. DJ succédera à Donald MacPherson, le directeur général et fondateur de la CCPD, qui prendra sa retraite plus tard cette année après avoir travaillé plus de dix ans au sein de la Coalition.
DJ réside actuellement sur les terres indigènes non cédées des peuples xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Skwxwú7mesh (Squamish) et səlil̓wətaʔɬ (Tsleil-Waututh), et se consacre à l’apprentissage continu, à l’amélioration de soi et à la prise de mesures pour éliminer le colonialisme.
DJ Larkin est un avocat et un défenseur juridique estimé qui travaille depuis plus de dix ans sur des questions touchant les personnes victimes de criminalisation et de la marginalisation systémique. DJ a joué un rôle central dans la représentation des personnes qui consomment de la drogue en soutenant des groupes gérés par des pairs dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver et en travaillant avec des personnes et des organisations de nombreuses autres régions et communautés. DJ a également représenté des gouvernements indigènes, élus et héréditaires, dans le cadre de litiges concernant les droits, les terres et la gestion des ressources. En 2017-2018, DJ a aussi collaboré à l’enquête et à la rédaction d’un rapport détaillé(en anglais) sur l’exclusion et la marginalisation systémiques des personnes vivant à l’intersection des problèmes de pauvreté, de précarité du logement et de consommation de substances criminalisées, et ce, dans le but de provoquer une réforme systémique des lois et des politiques.
« La vision de la CCPD est évidente et sa mission est inébranlable », a déclaré DJ à propos de la Coalition. « C’est le fruit du travail de générations de gens brillants et dévoués qui consomment de la drogue, de militants, d’universitaires, d’alliés, de défenseurs et de responsables politiques comme Donald MacPherson. Je suis conscient qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et que la barre est haute. Je me sens honoré d’avoir cette chance, et j’ai hâte de me lancer dans le travail plus tard ce printemps. »
DJ Larkin se joindra à la CCPD en tant que directeur général en avril 2023.
Contactez nous:
Alessia Matsos
Coordonnatrice des communicationsLa Coalition canadienne des politiques sur les drogues[email protected]
(905)-869-7451
1er juin 2022 — Une coalition grandissante d’organisations de défense des politiques en matière de drogues et des droits de la personne à travers le Canada — comprenant des personnes qui consomment de la drogue, des professionnels de la santé, des spécialistes du droit, des universitaires et autres — explique que la récente décision du gouvernement du Canada de décriminaliser la possession de drogues doit être poussée plus loin pour assurer une protection à tous, surtout aux personnes les plus à risque de subir les méfaits de la prohibition des drogues et de la crise de toxicité des drogues. Nous sommes en faveur d’une politique qui fait progresser les choses ; il est toutefois inacceptable que le modèle de décriminalisation annoncé le 31 mai ne protège pas toutes les personnes qui consomment des drogues contre les méfaits de la criminalisation.
Nous appuyons les mesures progressistes, mais nous aspirons à des objectifs universels. Nous voulons une décriminalisation complète pour tous.
Hier, le Gouvernement du Canada, sous la direction de son nouveau ministère de la santé mentale et des toxicomanies, et le gouvernement de la Colombie-Britannique ont annoncé leur décision d’accorder l’exemption demandée par la Colombie-Britannique à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS). La C.-B. est la première juridiction au Canada à effectuer ce changement de politique. La nouvelle politique assure à tout adulte de la province une protection juridique en cas de possession de drogues illicites jusqu’à un total cumulatif de 2,5 g.
La déclaration annoncée hier est une reconnaissance des efforts menés par les personnes qui consomment des drogues et leurs alliés en Colombie-Britannique et au Canada, qui, depuis des décennies, militent en faveur de la décriminalisation des drogues. Pourtant, cette déclaration constitue également un échec. Une quantité seuil cumulative de 2,5 g ne suffit pas pour de nombreuses personnes qui consomment de la drogue, en particulier celles qui vivent dans des communautés rurales et éloignées et qui souffrent déjà de façon disproportionnée des conséquences de la prohibition des drogues et de la crise de toxicité des drogues.Les personnes achètent de plus grandes quantités de drogues pour de nombreuses raisons : contraintes géographiques, raisons de mobilité personnelle, et pour limiter leurs interactions avec le marché des drogues illicites. Des préoccupations concernant les quantités seuils trop basses ont été répétées à plusieurs reprises à la province de la Colombie-Britannique et à Santé Canada par la « Core Planning Table for Decriminalization » de la Colombie-Britannique et le conseil d’administration du « Vancouver Network of Drug Users » (VANDU) et ce, sans résultat.
Cette décision a été prise alors qu’un projet de loi plus progressiste sur la politique des drogues, le projet de loi C-216, est soumis au vote du Parlement aujourd’hui, le 1er juin. Cette annonce vise à ralentir la progression de ce projet de loi jusqu’à l’étape du comité, où il pourrait être renforcé. Malgré tout, nous appelons les membres du Parlement à prêter attention aux conseils des experts dans ce domaine et à voter le projet de loi C-216 à l’étape du comité.
Le Canada ne prend pas de mesures nationales en faveur de la décriminalisation, ce qui est tout à fait étonnant, surtout que trois juridictions ont déjà demandé des exemptions à ce jour. Cette approche fragmentée que le gouvernement du Canada privilégie maintenant ne répond pas aux besoins urgents liés à la crise des intoxications par la drogue dans ce pays.
Nous continuerons à faire pression en faveur de la décriminalisation pour tous et à mettre fin à une guerre contre la drogue dépassée et qui continue à tuer jusqu’à 20 personnes par jour au Canada. La criminalisation a échoué, et il faut absolument abandonner cette voie malencontreuse. En fait, il faut apporter un changement systémique dans une situation d’urgence de santé publique causée par ce même système. Il faut donc décriminaliser les drogues et les personnes qui les consomment, et donner accès à un approvisionnement légal et réglementé. Nous ne pouvons plus tarder.
Toronto, ON — Indignées après plus de 23 000 décès liés à une intoxication aux drogues depuis 2016, vingt-et-une organisations de la société civile de partout au pays, y compris des groupes de personnes utilisatrices de drogues, des familles touchées par l’usage de substances, des organisations de défense des politiques sur les drogues et des droits de la personne, des prestataires de services de première ligne et des chercheuses et chercheurs, ont collaboré à la publication du premier cadre stratégique canadien dirigé par la société civile pour la décriminalisation des drogue au Canada.
RÉUSSIR LA DÉCRIMINALISATION : une voie vers des politiques sur les drogues basées sur les droits de la personne a pour but de mettre fin à la criminalisation néfaste et meurtrière des personnes utilisatrices de drogues—une pratique qui a entraîné des décès par surdose comme jamais auparavant dans notre pays. Ce projet vise également à protéger la santé et les droits de tous les Canadiens et Canadiennes.
« Aujourd’hui, nous lançons un appel national à l’action pour la décriminalisation des drogues, qui tombe à point. Cette voie vers des politiques sur les drogues basées sur les droits de la personne résulte de l’apport de nombreuses personnes qui consomment des drogues; le modèle qu’elle présente est un point de départ important pour les décideurs politiques afin de décriminaliser et de réglementer les drogues actuellement illégales », a déclaré Natasha Touesnard, directrice générale de l’Association canadienne des personnes qui consomment des drogues.
« Seule une décriminalisation complète des drogues, permettant de fournir un approvisionnement sûr, efficace et accessible, pourra nous amener vers la fin de l’épidémie dévastatrice de surdoses qui est en cours. »
Natasha Touesnard, directrice générale de l’Association canadienne des personnes qui consomment des drogues.
Cette plateforme détaillée est soutenue par plus de 100 organisations à travers le pays et appelle aux actions suivantes :
— La décriminalisation de toute possession de drogue pour usage personnel, ainsi que du partage ou de la vente de drogue à des fins de subsistance, dans le but de couvrir les coûts liés à l’usage personnel de drogues ou de fournir un approvisionnement plus sécuritaire, et ce, en prenant les mesures suivantes :
Abroger l’article 4 de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et l’article 8 de la Loi sur le cannabis;
Modifier l’article 5 de la LRCDAS, qui criminalise les infractions liées au trafic;
Éliminer toutes sanctions et interventions liées à la possession simple de drogues ou au trafic de subsistance;
Radier automatiquement les condamnations antérieures pour possession simple de drogues et pour la violation de promesses faites à la police, de conditions de mise en liberté sous caution, de probation ou de libération conditionnelle liées à des accusations pour ces actes;
Définir des règles claires en ce qui concerne les cas où la police peut arrêter une personne, la fouiller et enquêter sur elle pour possession de drogues;
Retirer à la police et autres forces de l’ordre leur fonction de « garde », entre les personnes utilisatrices de drogues et les services sociaux et de santé, pour faire place à des organisations dirigées par des personnes utilisatrices de drogues ou des personnes qualifiées et formées œuvrant en première ligne.
— La redistribution des ressources allouées à l’application de la loi et au maintien de l’ordre vers des politiques, des programmes et des services non coercitifs et volontaires qui protègent et promeuvent la santé des personnes et leurs droits, notamment dans les sphères de la santé, de l’éducation, du logement et des services sociaux qui soutiennent les personnes utilisatrices de drogues.
« Le partage d’expériences et d’expertises variées à travers le pays a permis de développer une vision commune de ce que devraient être les politiques en matière de drogues au Canada. En optant pour cette plateforme de la société civile, le gouvernement fédéral a le pouvoir de réduire dès maintenant les préjudices associés à la criminalisation des personnes utilisatrices des drogues. Nous avons tous et toutes le droit au respect, à la sécurité, à l’accès aux soins de santé et aux services sociaux, et à une vie meilleure, sans jugement ni discrimination », a déclaré Sandhia Vadlamudy, directrice générale de l’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ)
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Plus d’un siècle de prohibition des drogues visant à dissuader la consommation de drogues a complètement échoué. La preuve la plus évidente de cet échec : les milliers de décès causés par l’empoisonnement par la drogue au Canada et la crise des surdoses qui se poursuit sans relâche. La prohibition est fondée sur le racisme, le sexisme et le colonialisme, et elle a renforcé ces pratiques. Elle a eu un impact disproportionné sur les personnes noires et les peuples autochtones, qui sont beaucoup plus susceptibles d’être arrêtés et sévèrement punis pour des infractions liées à la drogue.
« Les policiers perpétuent la guerre contre la drogue depuis plus d’un siècle. Ils vérifient les cartes d’identité, harcèlent, arrêtent, battent et incarcèrent les personnes qui consomment de la drogue, surtout si elles sont noires ou autochtones. Le moment est venu pour les policiers de rester à l’écart et de ne plus se mêler de nos vies. Ils ont causé tant de mal », a déclaré Garth Mullins, membre du Vancouver Area Network of Drug Users.
« Ça en est assez avec les policiers, les tribunaux et les prisons pour les personnes utilisatrices de drogues. Finie l’occupation policière paramilitaire des communautés marginalisées. Voilà à quoi correspond une véritable décriminalisation ».
Garth Mullins, Vancouver Area Network of Drug Users
Les préjudices de la criminalisation affectent les personnes pour le reste de leur vie, car les casiers judiciaires limitent les possibilités d’emploi et de logement, affectent la garde des enfants et limitent les voyages, parmi d’autres conséquences. De plus, l’application des lois liées aux drogues coûte des milliards de dollars chaque année. « Nous finançons toujours le maintien de l’ordre et la répression alors que nous privons nos communautés de services qui s’attaquent réellement aux causes profondes du mal et de la violence. Nos prisons sont remplies de personnes qui ont besoin d’aide, pas d’un casier judiciaire », a déclaré El Jones, éducateur et activiste.
« La stigmatisation liée à la consommation de drogue détruit des vies. Au lieu de financer une guerre contre la drogue, il est grand temps d’investir dans une vraie sécurité publique : le logement, la santé mentale, les soins aux enfants, et la possibilité de vivre dans une société sans oppression, pour toutes les personnes, même celles qui consomment de la drogue. »
Peter Kim Director of Communications Canadian Drug Policy Coalition [email protected]
Citations additionnelles
« La guerre contre la drogue représente un échec monumental. Dans le cadre d’un régime de criminalisation, les personnes qui consomment de la drogue sont victimes de préjugés et de violations systématiques des droits de la personne et sont privées d’accès aux soins de santé essentiels, ce qui entraîne des infections et des décès évitables. Pour remédier à ces dommages, réussir la décriminalisation est primordiale. Cette plateforme, qui reflète les voix de la communauté, en particulier celles des personnes les plus directement touchées par la prohibition des drogues, offre aux gouvernements une approche pour éliminer la menace étouffante de la criminalisation dans la vie des personnes qui consomment de la drogue. » (Sandra Ka Hon Chu; codirectrice générale du Réseau juridique VIH.)
« La guerre contre la drogue n’a pas seulement financé la police et rempli les prisons de ce pays, elle a eu des effets dévastateurs sur nos familles. En particulier, les mères noires et autochtones ont perdu leurs enfants dans le système de protection de l’enfance, entraînant un traumatisme générationnel. Les écoles, les hôpitaux et même nos maisons ont servi de lieux de violences policières ce qui n’ont rien fait pour traiter les traumatismes, pour guérir ou pour aider les personnes qui veulent recevoir un traitement pour leurs dépendances. » (El Jones, éducateur, journaliste et activiste)
« Réussir la décriminalisation offre un virage politique nécessaire depuis longtemps et constitue une première étape pour modifier une application du droit pénal cruelle et inadéquate qui a dévasté la vie d’innombrables Canadiens. Si elle est adoptée par le Canada, ce serait un pas important vers une approche humaine, fondée sur les droits de la personne et sur les données probantes, qui renforce les communautés pour tout le monde. » (Donald MacPherson ; Directeur général, Coalition canadienne des politiques sur les drogues)
« Punir les personnes qui consomment des drogues représente une politique des drogues injustifiée qui entraîne une stigmatisation beaucoup plus néfaste que les drogues elles-mêmes. » (Jean-Sébastien Fallu ; Professeur agrégé à l’École de psychoéducation, Université de Montréal)
« Pilotée par des organisations nationales respectées et reconnues sur la scène internationale, la plateforme sur la décriminalisation des drogues s’impose désormais comme la pièce maîtresse devant servir aux actions à poser dès maintenant par nos gouvernements fédéral et provinciaux. Les principes qu’elle défend, les orientations qu’elle soutient constituent l’apport de la Société civile pour une incontournable réforme sociale dans le respect le plus entier des droits de la personne misant sur l’inclusion. » (Louis Letellier de St-Just; Avocat en droit de la santé, Président et co-fondateur CACTUS Montréal)
« Les politiques punitives à l’égard des substances psychoactives sont nées du racisme et du colonialisme, ayant à la fois échoué et causé des dommages catastrophiques. Les jeunes sont particulièrement stigmatisé·es et ciblé·es par ces politiques à cause de leur âge. Tandis que la décriminalisation semble être plus atteignable que jamais, il est primordial d’assurer que la voix des jeunes qui consomment des substances psychoactives demeure au centre de ces discussions. » (Kira London-Nadeau, Étudiant.es canadien.nez pour les politiques éclairées sur les substances psychoactives)
« Ni malades, ni coupables, les personnes utilisatrices de drogues ne sont pas criminelles, la législation doit refléter la réalité. » (Chantal Montmorency; Coordonnatrice générale, Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices de drogues)
Les contributeurs à Réussir la décriminalisation : une voie vers des politiques sur les drogues basées sur les droits de la personne
Association des intervenants en dépendance du Québec
Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices de drogues (AQPSUD)
BC Association of Aboriginal Friendship Centres
BC Centre on Substance Use
British Columbia Civil Liberties Association
CACTUS Montreal
Canadian Association of People Who Use Drugs
Coalition canadienne des politiques sur les drogues
Étudiant. es canadien. nes pour les politiques éclairées sur les substances psychoactives
Cannabis Amnesty
Centre on Drug Policy Evaluation
Centre de recherche communautaire
Drug User Liberation Front
Association des infirmiers et infirmières en réduction des méfaits
Vancouver, C.-B.—Une coalition pancanadienne d’organisations de défense des droits de la personne, de défense des politiques en matière de drogues, d’organisations communautaires et d’organisations de consommateurs de drogues exprime de sérieuses préoccupations au sujet d’un modèle de décriminalisation des drogues qui sera soumis à l’approbation du gouvernement fédéral. S’il est adopté, le « modèle de Vancouver », tel que proposé par la ville de Vancouver, pourrait créer un précédent — le premier du genre au Canada — et encourager d’autres villes à suivre son exemple, parmi lesquelles des communautés en Ontario, en Alberta et au Québec. C’est pour cela qu’il est essentiel que ce premier modèle de décriminalisation soit bien conçu, en se centrant sur la santé et les droits des personnes qui consomment de la drogue, ainsi que sur les besoins de leurs proches et de leurs communautés.
« Le maire avait promis que les consommateurs de drogues seraient impliqués tout au long du processus. Mais en réalité, la Ville s’est réunie avec les services de police en privé et a conçu un régime restrictif. On nous a exclus et l’on ne nous a jamais donné les détails jusqu’à ce que ce soit un fait accompli », dit Garth Mullins, du Vancouver Area Network of Drug Users.
« Si je consommais encore autant d’héroïne que j’en avais l’habitude dans le passé, le ‘modèle de Vancouver’ du maire me rendrait à nouveau criminel, et ne me libérerait pas. Mais ce n’est pas trop tard pour corriger cela ».
~Garth Mullins du Vancouver Area Network of Drug Users
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1.Absence de collaboration véritable avec les personnes qui consomment de la drogue dans la conception d’un système qui leur est destiné. Les personnes qui consomment de la drogue n’ont pas été consultées adéquatement, et cela a entraîné une proposition qui ne reflète pas les réalités actuelles de la consommation de drogues. Cela finira par nuire au succès du plan proposé pour décriminaliser la possession personnelle de drogues à Vancouver. Un système élaboré conjointement par ceux qui sont au cœur du problème a beaucoup plus de chances de réussir. La coalition appelle le gouvernement du Canada et la ville de Vancouver à faire participer les personnes qui consomment de la drogue de façon concrète et significative.
2. Les quantités seuils pour la possession décriminalisée de drogues sont trop basses. Santé Canada a demandé à la ville de Vancouver de proposer des quantités seuils pour chaque drogue qu’une personne peut légalement posséder. La fixation de quantités seuils peut apporter de la clarté et améliorer la santé et les droits de la personne des personnes qui consomment de la drogue. Par contre, s’ils sont fixés trop bas, ces seuils risquent de dévaloriser une proposition de décriminalisation et de causer des dommages. Les seuils proposés par Vancouver sont beaucoup trop bas et ne reflètent pas les réalités de la consommation actuelle de drogues. Reposant sur trois études que Vancouver reconnaît comme étant anciennes, les seuils proposés ne tiennent pas compte du fait que la tolérance aux drogues et les habitudes d’achat de nombreuses personnes ont considérablement augmenté et que le marché de la drogue lui-même a changé à cause de la COVID-19. Ce n’est qu’après la soumission des seuils à Santé Canada que des consultations avec les personnes qui consomment de la drogue ont eu lieu. La coalition appelle Santé Canada ou la ville de Vancouver à modifier les limites proposées à des niveaux plus réalistes, et ce, après une consultation approfondie avec les personnes qui consomment de la drogue.
« La mise en place et l’impact de seuils irréalistes nieront en partie les objectifs d’une loi de décriminalisation, et obligeront les gens à se cacher », déclare Leslie McBain, cofondatrice de Moms Stop the Harm.
« La criminalisation des personnes qui consomment de la drogue et la stigmatisation qui en résulte entraînent des conséquences négatives à long terme pour les individus, comme la peur dans leurs familles et leurs amis. La criminalisation est source d’instabilité et de peur pour les personnes qui consomment de la drogue qui, par conséquent, consomment souvent des drogues illicites tout seules finissent en mourant seules ».
~Leslie McBain, cofondatrice de Moms Stop the Harm
3.La police impose les paramètres de la décriminalisation. Le Service de police de Vancouver (SPV) a été impliqué dans la conception de cette proposition dès le début. Cette participation est très problématique, vu que le concept de « décriminalisation » est censé supprimer la participation de la police à une intervention politique, et non pas renforcer son rôle en lui permettant de participer activement à sa conception. Comme le déclare la ville de Vancouver, le modèle actuel a pour but d’être une politique axée sur la santé publique et fondée sur des preuves. Les actions de la police ont historiquement été à contre-courant des efforts de santé et de réduction des méfaits, et nous sommes très inquiets du rôle majeur joué par le SPV dans ce processus. Il n’existe aucun critère juridique ou autre qui oblige la police à participer à ce processus. Nous appelons la ville de Vancouver à supprimer toute influence policière sur le processus et la forme de décriminalisation proposée à Santé Canada.
« L’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ) réclame une approche sur les drogues basée sur les meilleures pratiques, incluant la participation pleine et entière des personnes touchées par la criminalisation des drogues. Plusieurs municipalités du Québec ont entamé des démarches en ce sens et certaines ont exhorté le gouvernement fédéral à décriminaliser la possession simple et mettre fin aux représailles néfastes que vivent les usagers de drogues et leurs proches », déclare Sandhia Vadlamudy, directrice générale de l’Association des intervenants en dépendance du Québec.
« Les municipalités du Québec, dont Montréal, doivent éviter le piège présent dans le modèle élaboré par Vancouver. L’AIDQ soutient les efforts pour que le Québec adopte une posture inclusive et non stigmatisante avec les personnes qui font usage de drogues. Il faut soutenir et non punir. »
~Sandhia Vadlamudy, directrice générale de l’Association des intervenants en dépendance du Québec
Plus encore, le modèle proposé ne permet pas d’aborder suffisamment les dommages intergénérationnels causés par les contrôles policiers excessifs et la stigmatisation structurelle dirigés vers les communautés indigènes et Noires et les personnes de couleur, qui souffrent de façon disproportionnée des impacts de la prohibition. Pour réussir, toute proposition doit tenir compte de cette réalité. Une décriminalisation bien effectuée doit être fondée sur des preuves et une bonne politique publique, et non pas sur les intérêts de la police. #DecrimDoneRight
Finalement, le modèle proposé ne répond pas aux besoins des jeunes personnes, et ne permet pas aux jeunes de moins de 19 ans de bénéficier des avantages de la décriminalisation. Au contraire, le modèle renforce le pouvoir discrétionnaire de la police, ce qui perpétue une pratique dangereuse où la police est la principale source de soutien pour les adolescents. Ces adolescents sont stigmatisés et ciblés pour leur consommation de drogues en particulier parce qu’ils sont jeunes.
« Il n’y a aucune raison valable de continuer à criminaliser les gens pour la simple possession de drogues au Canada, mais il existe de nombreuses évidences indiquant que nos lois actuelles causent des méfaits considérables. Afin de profiter des avantages de la décriminalisation, le ministre fédéral de la Santé doit exiger que les quantités seuils reflètent la réalité de la consommation et le point de vue des personnes qui consomment de la drogue. Sinon, nous compromettons tous les objectifs de la décriminalisation ».
~Sandra Ka Hon Chu, directrice de la recherche et du plaidoyer pour le Réseau juridique VIH
Contacts
Dr Thomas Kerr — Scientifique principal au BC Centre on Substance Use et professeur au département de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique : 604-314-7817 (peut être consulté au sujet des seuils).
Garth Mullins — Vancouver Area Network of Drug Users, Balado « Crackdown » : [email protected]
Téléchargez notre guide, qui explique pourquoi et comment les gouvernements provinciaux et municipaux devraient exiger une telle exemption
Autres commentaires
«Les personnes qui consomment de la drogue ont besoin de soutien, d’acceptation et d’inclusion. Il faut aller de l’avant et cesser de les stigmatiser structurellement avec nos lois et nos politiques sur les drogues. Ils ne sont ni des criminels ni malades». (Jean-Sébastien Fallu, Université de Montréal)
«Les infirmiers et infirmières de la Colombie-Britannique appellent la décriminalisation depuis deux ans. La ville de Vancouver a eu l’occasion de développer un modèle en collaboration avec les personnes les plus touchées par la décriminalisation et d’utiliser les meilleures pratiques de consultation, d’engagement et de transparence. Elle a échoué à le faire. Le modèle proposé continuera à punir et à nuire aux personnes qui consomment des drogues, ainsi qu’à perpétuer les obstacles aux soins de santé. Ce modèle ne reflète pas une approche axée sur les soins de santé». (Marilou Gagnon, Association des infirmiers et infirmières en réduction des méfaits)
« Les jeunes devraient être invités à participer de façon concrète et équitable à l’élaboration conjointe des politiques qui auront un impact sur eux, contrairement à ce qui s’est passé lors de l’élaboration du ‘modèle de Vancouver’. Les organismes impliqués actuellement ne représentent pas les consommateurs et la proposition ne prend pas en compte les réalités des adolescents et de la consommation de drogues. Un modèle qui exclut les jeunes ne représente pas une véritable décriminalisation ». (Étudiant.es canadien.nes pour les politiques éclairées sur les substances psychoactives, section de Vancouver)
Edmonton, AB—Canadian Association of People Who Use Drugs, Canadian Drug Policy Coalition, Friends of Medicare, Moms Stop the Harm, and HIV Legal Network are deeply concerned about the health and safety impacts to vulnerable individuals accessing life-saving injectable opioid agonist treatment (iOAT) in Alberta.
Yesterday, a court ruling upheld a decision by the Government of Alberta to end iOAT at clinics in Calgary and Edmonton by dismissing an injunction application to keep these vital, life-saving services running at those clinics. In our view, the ruling does not take into account the lived experience and perspectives of people who use drugs who attested to the benefits of the program and how ending it would threaten their health and safety. Earlier, the court heard that individuals suffering from severe opioid use disorder could face “irreparable harms including risk of death” if the government-funded treatment program is halted in March as planned. This included evidence that the Government’s decision to close the clinics has already contributed to severe harm to patients.
The current iOAT program, prior to the Province creating uncertainty with its decisions, had a reported retention rate of over 80%, which is much above typical rates for substance use treatment. The Province of Alberta has in the past stated that addiction treatment should include services that support people beyond their substance use, something this program has done. It offers wrap around care, including on-site social workers who connect people with housing, income and employment support, psychologists and psychiatrists who help people deal with their underlying issues, including trauma, and most importantly peers with lived experience who understand and relate to the challenges the iOAT patients are going through. All this has contributed to the success of the iOAT program and has saved lives. This wrap around support will not be available in the unspecified model proposed by the Province.
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The recent ruling could result in individuals relying, once again, on a toxic supply of drugs from an unregulated, dangerous market outside a medical/community context and thus being exposed to the potential for further irreparable harm. It relied on an incomplete understanding of opioid use disorder and a lack of literacy around substance use, addiction, and the lives of people who use drugs. Once again, the voices and perspectives of people who use drugs—who are experts in their own experience—were not given sufficient weight in a decision directly impacting their health and wellbeing.
Justice Dunlop, in his ruling, is quoted stating, “a causal connection between the Province’s planned changes and iOAT patients returning to street opioid use has not been proved.” But harms have already surfaced due to the Alberta government’s transition planning over the last year. The evidence before the court demonstrated that the Government’s decision has already contributed to one death and other serious harm for patients. Patients anticipate experiencing further serious, and irreversible harm once the clinics are shuttered.
This ruling is especially concerning given the climate we now see ourselves in: two concurrent public health crises and a rise in overdose deaths across Canada due to COVID-19. It is precisely in times such as these that health services like iOAT should be expanded rather than scaled back. The decision to end these services in March is unconscionable and will risk the wellbeing of the plaintiffs in this trial. As individuals affected by the drug poisoning crisis, concerned citizens, health service providers, and professionals in the field, we are deeply troubled by the adverse health impacts that could follow from this decision. Lives are at stake.
Contacts
Natasha Touesnard, Executive Director Canadian Association of People Who Use Drug [email protected] | 902-223-9151
Kym Porter, Alberta advocacy leader Moms Stop the Harm [email protected] | 403-580-7051
Petra Schulz, Co-FounderMoms Stop The Harm [email protected] | 780-708-2244
Alyssa Pretty, Communications and Administrative Officer Friends of Medicare [email protected] | 780-423-4581
Corey Ranger RN BN Albertans for Ethical Drug Policy [email protected] | 250-880-0415
Peter Kim, Director of Communications and Digital Engagement Canadian Drug Policy Coalition [email protected] | 604-787-4043
Janet Butler-McPhee, Director of Communications and Advocacy HIV Legal Network [email protected] | 647-295-0861
About Canadian Association of People Who Use Drugs
The Canadian Association of People who Use Drugs (CAPUD) is the national drug user organization in Canada. Our board and staff are comprised entirely of people who use(d) drugs. One of our main purposes is to empower people who currently use drugs deemed illegal to survive and thrive, with their human rights respected and their voices heard. We envision a world where drugs are regulated and the people who use them are decriminalized. We are survivors of this war and we’ll continue to fight for policy reform that is based in evidence, understanding and compassion.
About Canadian Drug Policy Coalition
The Canadian Drug Policy Coalition (CDPC) is a coalition of over 60 organizations and 7,000 individuals working to support the development of progressive drug policy grounded in science, guided by public health principles, and respectful of human rights. CDPC operates as a project within Simon Fraser University’s Faculty of Health Sciences. CDPC seeks to include people who use drugs and those harmed by the war on drugs in moving toward a healthier Canadian society free of stigma and social exclusion.
About Moms Stop the Harm
Moms Stop the Harm (MSTH) is a network of Canadian families impacted by substance use related harms and deaths. We advocate to change failed drug policies and provide peer support to grieving families and those with loved ones who use or have used substances.
About HIV Legal Network
The HIV Legal Network, formerly the Canadian HIV/AIDS Legal Network, promotes the human rights of people living with, at risk of or affected by HIV or AIDS, in Canada and internationally, through research and analysis, litigation and other advocacy, public education and community mobilization.
About Friends of Medicare
Friends of Medicare is a provincial coalition of individuals, service organizations, social justice groups, unions, associations, churches and other organizations whose goal is to raise public awareness on concerns related to Medicare in Alberta and Canada.
Vancouver, Coast Salish Territories – Today, the Mayor of Vancouver, supported by Vancouver Coastal Health, announced a motion that could lead to the decriminalization of simple drug possession in Vancouver. If the motion is passed, Vancouver City Council will request an exemption from the federal government — under the Controlled Drugs and Substances Act — that would protect all people in Vancouver from the enforcement of simple drug possession as a criminal offence. If implemented properly, this could eliminate all criminal consequences for possessing drugs for personal use. Decriminalization would be a critical move towards addressing record overdose deaths and rampant stigma against people who use drugs, reducing barriers to accessing services, and avoiding ineffective and unnecessary use of public funds.
In May, Pivot Legal Society, the Canadian Drug Policy Coalition (CDPC), and the HIV Legal Network called on the federal government to use this same exemption power to decriminalize simple drug possession. To date, more than 170 civil society organizations have endorsed this call. Following their October release of a report on drug decriminalization in Vancouver, Pivot launched an email petition urging Vancouver’s Mayor and Council to apply for a local exemption and take more meaningful action than simply calling on other levels of government to do the right thing. Last week, the HIV Legal Network released a primer for municipal and provincial governments on why and how to request an exemption from the federal Health Minister to effectively decriminalize simple drug possession.
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Pivot, CDPC, and the HIV Legal Network welcome Vancouver’s leadership in seeking to curb an ineffective and deadly war on people who use drugs. We urge City Councillors to quickly and unequivocally adopt the proposed motion as presented, without proposing administrative sanctions or other amendments that would weaken its positive outcomes. In addition, we urge cities and provinces across the country to take similar action. Inaction will only lead to more preventable deaths and infections. Caitlin Shane, Drug Policy Staff Lawyer at Pivot Legal Society, says all municipalities and provinces must urgently tackle the drug policy crisis ravaging communities across the country:
“Overdose fatalities have ballooned during COVID-19, far surpassing the number of fatalities caused by the coronavirus itself. Criminalizing people who use drugs is a public health disaster that causes untold harms to poor and racialized communities. Decriminalization is a key step towards reducing over-policing and rampant incarceration, and re-allocating funds to health, harm reduction, and safe supply efforts.”
Scott Bernstein, Director of Policy at CDPC, calls the announcement bold and necessary:
“A growing chorus of civil society and rights organizations, the Canadian Association of Chiefs of Police, public health officers, and people who use drugs across the country have decried the failure of drug prohibition and significant harms caused by treating a public health crisis as a criminal law issue. We are pleased that Vancouver is heeding these calls.”
Sandra Ka Hon Chu, Director of Research and Advocacy at the HIV Legal Network, urges other cities, provinces, and territories to follow Vancouver’s lead and apply for a similar exemption:
“Policymakers have a responsibility to adopt measures that uphold the health and safety of people who use drugs in their respective jurisdictions. Requesting an exemption from the federal Minister of Health is simple and vital. Municipal and provincial actors can take concrete actions now to move from harmful, failed criminalization to evidence-based public health approaches that respect human rights.”
Peter Kim, Canadian Drug Policy Coalition
Email: [email protected]
Direct: 604-787-4043
Janet Butler-McPhee, HIV Legal Network
Email: [email protected]
Direct: 647-295-0861
About Pivot Legal Society
Pivot Legal Society is a leading Canadian human rights organization that uses the law to address the root causes of poverty and social exclusion in Canada. Pivot’s work includes challenging laws and policies that force people to the margins of society and keep them there. Since 2002 Pivot has won major victories for sex workers’ rights, police accountability, affordable housing, and health and drug policy. http://www.pivotlegal.org/our_story
About Canadian Drug Policy Coalition
The Canadian Drug Policy Coalition (CDPC) is a coalition of over 60 organizations and 7,000 individuals working to support the development of progressive drug policy grounded in science, guided by public health principles, and respectful of human rights. CDPC operates as a project within Simon Fraser University’s Faculty of Health Sciences. CDPC seeks to include people who use drugs and those harmed by the war on drugs in moving toward a healthier Canadian society free of stigma and social exclusion. https://drugpolicy.ca/
About HIV Legal Network
The HIV Legal Network, formerly the Canadian HIV/AIDS Legal Network, promotes the human rights of people living with, at risk of or affected by HIV or AIDS, in Canada and internationally, through research and analysis, litigation and other advocacy, public education and community mobilization. http://www.hivlegalnetwork.ca/
Vancouver, C.-B. — Jamais auparavant dans l’histoire du Canada les collectivités n’ont été confrontées à deux catastrophes de santé publique simultanées, comme la crise des surdoses, nourrie par un approvisionnement en drogues toxiques, et la pandémie de coronavirus qui a perturbé les routines quotidiennes et la société. Au cœur de ces crises convergentes se trouvent les personnes qui font usage de substances, dont la situation s’est aggravée à tous les égards en raison de la COVID-19. Alors que les décès par surdose augmentent au pays, leur santé et leur sécurité sont plus précaires que jamais.
En réponse à cette période sans précédent, la Coalition canadienne des politiques sur les drogues de l’Université Simon Fraser, en partenariat avec le Morris J. Wosk Centre for Dialogue, lance Aller de l’avant : mettre fin à la crise des surdoses—18 dialogues sur la santé publique prévus aux quatre coins du Canada, au cours des deux prochaines années, afin d’identifier des solutions à la crise des surdoses dans le contexte de la COVID-19 et de s’approcher de leur mise en œuvre, par le développement de consensus et d’une compréhension commune.
« La pandémie de COVID-19 a exposé la crise des décès dus à la toxicité des drogues illégales comme étant un échec catastrophique de l’approche actuelle du Canada en matière de drogues. Les gouvernements ont déplacé des montagnes pour répondre à la pandémie de COVID-19, mais n’ont pas encore établi d’approche pancanadienne cohérente après plus de 16,000 décès par surdose au cours des quatre dernières années et demie », a signalé Donald MacPherson, directeur général de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues.
« Nous espérons que la série de dialogues Aller de l’avant informera, engagera et inspirera les Canadiens et Canadiennes à s’impliquer davantage dans l’élaboration d’une nouvelle approche face aux drogues, fondée sur des principes de santé publique et sur les droits de la personne, et conduisant à l’amélioration de la santé et de la sécurité de tous et toutes, dans nos communautés. »
~Donald MacPherson, Coalition canadienne des politiques sur les drogues
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Plus précisément, Aller de l’avant comporte trois objectifs principaux :
Accélérer l’adoption de lois et politiques fondées sur la santé publique et les droits humains pour guider les réponses gouvernementales du Canada aux drogues
Donner aux décideur(-euse)s et au public des moyens de poser des actions fondées sur les données probantes, en présentant les plus récentes recherches sur les politiques pouvant faire cesser la crise des surdoses
Impliquer le public dans un dialogue sur les enjeux liés à la consommation de substances et aux politiques sur les drogues
Les dialogues se dérouleront virtuellement (dialogues réservés aux participants invités seulement) et inviteront des leaders de diverses communautés, notamment des personnes qui font usage de substances, des leaders du secteur communautaire et du monde des affaires, des responsables gouvernementaux, des membres des Premières Nations, des responsables de la santé publique et des représentant-es des forces de l’ordre à partager leurs histoires sur la façon de répondre aux défis de la crise des surdoses en contexte de pandémie et d’instabilité mondiale. En partageant leurs perspectives et leurs histoires, les communautés pourront arriver à reconnaître les points communs qui nous unissent plutôt que les différences qui nous séparent. Cela pourrait jeter les bases d’un changement transformateur.
Aller de l’avant débutera le 7 octobre à Montréal, avec notre partenaire communautaire, l’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ).
« Montréal étant l’un des épicentres de la COVID-19 au Canada, la vie des personnes qui font usage de substances est plus que jamais en danger, alors que le nombre de surdoses est en forte hausse », a affirmé Sandhia Vadlamudy, directrice générale de l’Association des intervenants en dépendance du Québec.
« La tenue d’un tel dialogue à Montréal, et dans toute autre ville, nous aidera à comprendre nos points de vue respectifs et à collaborer à l’adoption de meilleures solutions à long terme afin que tout le monde y gagne. »
~Sandhia Vadlamudy, Association des intervenants en dépendance du Québec
Le projet Aller de l’avant est financé par Santé Canada par le biais du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances.
À propos Coalition canadienne des politiques sur les drogues
La Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD) représente 50 organismes et 4 000 individus qui s’efforcent de soutenir l’élaboration de politiques progressistes en matière de drogues, fondées sur la science, guidées par des principes de santé publique et respectueuses des droits de la personne. La CCPD fonctionne en tant que projet au sein de l’Université Simon Fraser, sous l’égide du Centre de recherche appliquée en santé mentale et en toxicomanie. Elle cherche à inclure les personnes qui consomment des drogues et qui ont subi des préjudices de la guerre aux drogues dans la quête d’une société canadienne plus saine, exempte de stigmatisation et d’exclusion sociale.
À propos Morris J. Wosk Centre for Dialogue
Le Morris J. Wosk Centre for Dialogue de l’Université Simon Fraser génère un impact réel en réponse aux défis les plus urgents de la société, par le dialogue et l’engagement à co-créer des solutions, à échanger des connaissances, à soutenir l’apprentissage communautaire engagé et à renforcer les capacités des autres dans la connaissance et la pratique du dialogue. Nous nous efforçons de rassembler diverses voix, histoires, perspectives et expériences, dans le but d’élever la compréhension des autres et de nous-mêmes. Ce processus conversationnel se veut un outil pour nous aider à élucider des problèmes complexes auxquels personne ne détient la réponse.
À propos Association des intervenants en dépendance du Québec
L’AIDQ est un organisme à but non lucratif qui regroupe les intervenants de tous les milieux intéressés au domaine des dépendances au Québec, soit les milieux publics, communautaires et privés, ceux de la santé publique et des services sociaux, de l’éducation, ainsi que les milieux universitaire, de la recherche, de la sécurité publique et du monde du travail. L’AIDQ a pour mission de valoriser et de soutenir l’intervention dans la prévention, la réduction des méfaits, le traitement et la réinsertion sociale des personnes aux prises avec une dépendance et celles à risque de le devenir, par le développement des compétences, l’information, la concertation et la mise en commun des expertises.
VANCOUVER, C.-B.— Ce week-end, lors du congrès annuel du NPD à Victoria, les membres ont adopté unanimement une résolution importante exigeant la décriminalisation de la possession personnelle de drogues et un plus grand financement et appui à la distribution de formes légales et sécuritaires d’opioïdes. Il s’agit d’une déclaration importante et sans précédent faite par les membres du NPD provincial, soulignant le besoin urgent d’agir pour sauver des vies dans toute la province.
« C’est une bonne nouvelle et cela montre que les membres du NPD sont très conscients des mesures à prendre », a déclaré Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues. « Notre question est donc maintenant : quand verrons-nous des actions sur ces problèmes? »
« Chaque jour, quatre personnes continuent de mourir en Colombie-Britannique à cause de la distribution de drogues toxiques, et il faut agir maintenant. »
~Donald MacPherson, Coalition canadienne des politiques sur les drogues
La résolution augmente la pression sur le gouvernement provincial pour qu’il agisse immédiatement et apporte les réformes nécessaires pour sauver des vies, à la manière des libéraux de la C.-B. qui ont déclaré une urgence de santé publique en 2016, permettant l’ouverture de sites de prévention de surdose dans toute la province.
La requête a été présentée par au moins dix associations de circonscription et syndicats qui demandent des changements vitaux aux lois en matière de drogues qui criminalisent à présent la consommation de substances et les personnes qui en consomment — ce qui contribue au nombre catastrophique de morts en Colombie- Britannique et au Canada en général. Au mois de juin dernier, la Coalition canadienne des politiques sur les drogues, ainsi que des organisations alliées,
ont poussé le gouvernement à modifier la loi sur la police afin de décriminaliser la possession personnelle de drogues. Des appels similaires ont été lancés par les autorités de santé de la province, notamment par le Dr Bonnie Henry qui, dans un long rapport (version anglaise), a souligné l’urgence de la décriminalisation. « Le régime de réglementation actuel de la politique des drogues basée sur la prohibition et la criminalisation ne fait pas grand- chose pour traiter les méfaits liés à la consommation de substances, mais soutient plutôt une augmentation des méfaits sociaux et sanitaires, une augmentation de la puissance des drogues illégales, ainsi qu’une augmentation de l’utilisation dangereuse des drogues, de la stigmatisation, de la honte et de la discrimination », a-t-elle écrit.
Nous sommes satisfaits de cet engagement affirmé de passer à une approche des politiques sur les drogues qui soit fondée sur la santé publique et sur les preuves et de se détourner d’une approche punitive de la criminalité. Par ailleurs, on espère que le gouvernement provincial écoutera les souhaits de ses membres quant à cette question, lesquels ont été exprimés sans équivoque ce week-end.
Depuis 2016, 4375 personnes sont mortes de causes liées aux opioïdes en Colombie-Britannique.
Contact
Peter Kim Responsable de la communication stratégique Coalition canadienne des politiques sur les drogues [email protected] 778-782-8217
À propos de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues
La Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD) est une coalition de 70 organisations et de 3 000 individus travaillant à soutenir le développement d’une politique progressive en matière de drogues, fondée sur la science, guidée par des principes de santé publique et respectueuse des droits de l’homme. La CCPD fonctionne au sein de l’université Simon Fraser, dans le Centre de recherche appliquée en santé mentale et en toxicomanie. Le CCPD vise à inclure les personnes qui consomment des drogues et celles qui sont victimes de la lutte contre la drogue dans le mouvement vers une société canadienne plus saine, sans stigmatisation et sans exclusion sociale.