Author: Canadian Drug Policy Coalition

  • La Coalition canadienne des politiques sur les drogues applaudit l’adoption d’une résolution lors de la convention annuelle du NPD de C.-B. qui soutient la décriminalisation des drogues et un approvisionnement sécuritaire des opioïdes

    La Coalition canadienne des politiques sur les drogues applaudit l’adoption d’une résolution lors de la convention annuelle du NPD de C.-B. qui soutient la décriminalisation des drogues et un approvisionnement sécuritaire des opioïdes

    VANCOUVER, C.-B.— Ce week-end, lors du congrès annuel du NPD à Victoria, les membres ont adopté unanimement une résolution importante exigeant la décriminalisation de la possession personnelle de drogues et un plus grand financement et appui à la distribution de formes légales et sécuritaires d’opioïdes. Il s’agit d’une déclaration importante et sans précédent faite par les membres du NPD provincial, soulignant le besoin urgent d’agir pour sauver des vies dans toute la province.

    « C’est une bonne nouvelle et cela montre que les membres du NPD sont très conscients des mesures à prendre », a déclaré Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues. « Notre question est donc maintenant : quand verrons-nous des actions sur ces problèmes? »

    « Chaque jour, quatre personnes continuent de mourir en Colombie-Britannique à cause de la distribution de drogues toxiques, et il faut agir maintenant. »

    ~Donald MacPherson, Coalition canadienne des politiques sur les drogues

    La résolution augmente la pression sur le gouvernement provincial pour qu’il agisse immédiatement et apporte les réformes nécessaires pour sauver des vies, à la manière des libéraux de la C.-B. qui ont déclaré une urgence de santé publique en 2016, permettant l’ouverture de sites de prévention de surdose dans toute la province.

    La requête a été présentée par au moins dix associations de circonscription et syndicats qui demandent des changements vitaux aux lois en matière de drogues qui criminalisent à présent la consommation de substances et les personnes qui en consomment — ce qui contribue au nombre catastrophique de morts en Colombie- Britannique et au Canada en général. Au mois de juin dernier, la Coalition canadienne des politiques sur les drogues, ainsi que des organisations alliées,

    ont poussé le gouvernement à modifier la loi sur la police afin de décriminaliser la possession personnelle de drogues. Des appels similaires ont été lancés par les autorités de santé de la province, notamment par le Dr Bonnie Henry qui, dans un long rapport (version anglaise), a souligné l’urgence de la décriminalisation. « Le régime de réglementation actuel de la politique des drogues basée sur la prohibition et la criminalisation ne fait pas grand- chose pour traiter les méfaits liés à la consommation de substances, mais soutient plutôt une augmentation des méfaits sociaux et sanitaires, une augmentation de la puissance des drogues illégales, ainsi qu’une augmentation de l’utilisation dangereuse des drogues, de la stigmatisation, de la honte et de la discrimination », a-t-elle écrit.

    Nous sommes satisfaits de cet engagement affirmé de passer à une approche des politiques sur les drogues qui soit fondée sur la santé publique et sur les preuves et de se détourner d’une approche punitive de la criminalité. Par ailleurs, on espère que le gouvernement provincial écoutera les souhaits de ses membres quant à cette question, lesquels ont été exprimés sans équivoque ce week-end.

    Depuis 2016, 4375 personnes sont mortes de causes liées aux opioïdes en Colombie-Britannique.

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    Peter Kim
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    À propos de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues

    La Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD) est une coalition de 70 organisations et de 3 000 individus travaillant à soutenir le développement d’une politique progressive en matière de drogues, fondée sur la science, guidée par des principes de santé publique et respectueuse des droits de l’homme. La CCPD fonctionne au sein de l’université Simon Fraser, dans le Centre de recherche appliquée en santé mentale et en toxicomanie. Le CCPD vise à inclure les personnes qui consomment des drogues et celles qui sont victimes de la lutte contre la drogue dans le mouvement vers une société canadienne plus saine, sans stigmatisation et sans exclusion sociale.

  • What a Liberal minority government means for drug policy in Canada

    What a Liberal minority government means for drug policy in Canada

    Back in 2005, it was a dark time for drug policy in Canada. A Conservative government under Stephen Harper was openly hostile towards harm reduction efforts and fought the provision of life-saving services at Insite, North America’s first supervised consumption site, all the way to the Supreme Court of Canada. They would eventually lose.

    In 2015, the federal Liberals under Justin Trudeau brought a wave of optimism—“sunny ways,” they called it. But since then, nearly 13,000 people in Canada have died from accidental drug poisoning and overdose, and the body count has cast a pall over this government’s first term in office during what is undoubtedly one of the worse human rights disasters of our time.

    Now, with a second mandate, the Liberals have another chance to do what is right: embrace evidence-based policies that will help end the deaths and human suffering crippling communities across Canada. But this time, there is one key difference that is cause for cautious optimism: with a minority government, the Liberals are now beholden to other parties for their power to govern, and at least two—the New Democratic and Green parties—have espoused progressive, bold ideas that the Liberals failed to embrace fully during their first term.

    Both have called for the decriminalization of drugs (for personal possession), a step Portugal took in 2001, which has shown positive health and social outcomes. The Greens went one step further and stated their support for a safe and regulated supply of currently-illegal drugs (“safe supply”). This would directly address the root cause of this human rights and public health crisis: a toxic drug supply that is the product of an illegal, unregulated market created through prohibition. Jagmeet Singh, leader of the federal NDP, stated he would have called a national public health emergency on the first day of his government if he had won. This is a declaration the Liberals failed to call in their five years of governing—one which would have mobilized additional resources, underscored the urgency of this crisis among Canadians, and helped remove the deep stigma around substance use entrenched in society. Now, hopefully pressured by the NDP, the Liberals have a second chance to make that declaration.

    With a minority government, we expect to hear strengthened calls for action and pressure from other political parties to act, and a renewed openness to exploring bold new initiatives led by people affected by substance use. That is because two parties in Ottawa have vocally called for change (decriminalization and legal regulation), and now one of them holds some degree of power to influence the trajectory of government. The NDP’s support is necessary to pass legislation, and keeping them on side is in the best interest of the governing Liberals.

    The run-up to an election is also never an ideal time to take political risks, but now the Liberals have no such obstacle. The willingness and openness to do what is right should be an easier political path for a party that has just started its second term. And now, dependent on the support of other parties to maintain their tenuous grasp on power, the Liberals can let these parties champion in Parliament the politically contentious yet desperately needed policy solution to end the drug poisoning crisis they’ve been reluctant to implement.

    (Interactive Map)

    To be fair, the federal Liberals have done a vastly better job than the Conservatives would have in the area of harm reduction. During their five years in power they approved at least 40 supervised consumption sites (including mobile sites) and streamlined the process to applying for and opening these life-saving facilities. They have also begun to explore safe supply initiatives; and in general taken steps in the right direction, but never enough or with large enough strides to prevent the catastrophic loss of life unfolding across Canada. It is now time to take those steps. They have both the time, and support to do so. We hope to see not only more supervised consumption sites, but more stable funding and resources for those already saving countless lives every day.

    With a new mandate and two parties supporting bold policy changes, Justin Trudeau has more latitude than ever to do what is right. It is precisely during times of crisis such as this where leadership is tested, and leadership can shine. We hope this will be one of those moments.

  • Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues, reçoit un doctorat honorifique de l’Université Adler

    Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues, reçoit un doctorat honorifique de l’Université Adler

    Ce prix est le tout premier doctorat honorifique de l’université au Canada et reconnaît que la crise des surdoses et de l’empoisonnement par la drogue est un problème critique de notre époque en matière de droits de l’homme et de justice sociale

    VANCOUVER, C.-B.— Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues et auteur de l’ouvrage fondamental Four Pillars Drug Strategy, a reçu aujourd’hui le tout premier doctorat honorifique de l’Université Adler au Canada. L’université a choisi MacPherson pour son rôle de pionnier dans la réforme de la politique sur les drogues, dans la défense et la promotion des droits de l’homme et de l’inclusion sociale des personnes qui consomment des substances.

    « Donald MacPherson est exemplaire du travail pour la justice sociale que nous menons à l’Université Adler », a déclaré Joy MacPhail, présidente du conseil d’administration de l’Université Adler. « Ses efforts novateurs visent à améliorer la santé et la sécurité publiques en réformant les politiques en matière de drogue et en promouvant les droits humains des personnes qui consomment des substances. Son travail nous rappelle combien il reste à faire pour résoudre la crise des surdoses et nous espérons que nos diplômés seront inspirés par le dévouement de MacPherson pour faire progresser la justice sociale tout au long de leurs carrières ».

    Ce prix est également une reconnaissance de la perte tragique de vies humaines causée par le marché illicite et non réglementé de la drogue—conséquence de nos politiques inadéquates en matière de drogue—qui constitue un problème crucial pour les droits de l’homme et la justice sociale de notre époque. « Je suis honoré de recevoir ce prix de l’université Adler et cette reconnaissance du fait que le travail visant à changer les politiques publiques archaïques et néfastes est l’un des défis de notre temps », a déclaré M. MacPherson. « Nous vivons une période caractérisée par un échec catastrophique de la manière dont nous traitons les personnes qui consomment des drogues criminalisées. Nos systèmes sont gravement déficients et doivent être remplacés ».

    Au Canada de 2016 à mars 2019, il y a eu 12 813 morts liées aux opioïdes. L’espérance de vie n’a pas augmenté pour la première fois depuis plus de quatre décennies. En Colombie-Britannique, les surdoses sont aujourd’hui la principale cause de morts non naturelles, dépassant ainsi le nombre de décès accidentels par homicide, suicide et accident de voiture tous ensemble. Les provinces de l’Alberta et de l’Ontario ont également été particulièrement touchées, puisque la province de l’Ontario a connu l’année dernière un record de décès par surdose.

    « Nous vivons une époque caractérisée par un échec catastrophique dans la manière dont nous abordons les personnes qui consomment des drogues criminalisées. Nos systèmes sont gravement déficients et doivent être remplacés. »

    ~Donald MacPherson, Coalition canadienne des politiques sur les drogues

    MacPherson a été conférencier invité pour le programme de politique publique et d’administration de l’Université Adler. Tous les programmes menant à un diplôme d’études supérieures à l’Université Adler sont fortement ancrés dans les principes de justice sociale et offrent aux étudiants des expériences d’apprentissage pratiques avec plus de 200 organisations communautaires participantes. De nombreux étudiants travaillent dans des organisations qui s’occupent de la crise de surdose, en fournissant des services de santé mentale ainsi que d’autres services.

    MacPherson est également professeur adjoint à la faculté des sciences de la santé à l’université Simon Fraser, dont la Coalition canadienne des politiques sur les drogues fait partie, ainsi que co-auteur de Raise Shit ! Social Action Saving Lives (2009) et More Harm than Good : Drug Policy in Canada (2016). Il est engagé dans le travail sur la politique des drogues au niveau local, national et international et il a été le premier coordinateur des politiques sur les drogues en Amérique du Nord à la Ville de Vancouver où il a travaillé pendant 22 ans. Sa biographie complète est disponible ici.

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    Peter Kim
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    À propos de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues

    La Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD) est une coalition de 70 organisations et de 3 000 individus travaillant à soutenir le développement d’une politique progressive en matière de drogues, fondée sur la science, guidée par des principes de santé publique et respectueuse des droits de l’homme. La CCPD fonctionne au sein de l’université Simon Fraser, dans le Centre de recherche appliquée en santé mentale et en toxicomanie. Le CCPD vise à inclure les personnes qui consomment des drogues et celles qui sont victimes de la lutte contre la drogue dans le mouvement vers une société canadienne plus saine, sans stigmatisation et sans exclusion sociale. www.drugpolicy.ca/fr/

    À propos de l’Université Adler

    L’Université Adler s’est engagée à améliorer la santé et le bien-être des individus et des communautés à travers une évolution sociale positive. Située au cœur du centre-ville de Vancouver, l’université Adler est un établissement indépendant d’enseignement supérieur à but non lucratif. L’université offre des programmes d’études supérieures en psychologie, en counseling et en politique publique. Fondée en 1952, l’université Adler a des campus à Vancouver, à Chicago et en ligne. Sa mission est de poursuivre le travail révolutionnaire d’Alfred Adler, le premier psychologue communautaire, en diplômant des professionnels socialement responsables, en engageant les communautés et en promouvant la justice sociale. www.adler.edu

  • A record number of people have died from overdose in Ontario, but do politicians care enough to act?

    A record number of people have died from overdose in Ontario, but do politicians care enough to act?

    (Interactive Graph)

    The answer to the headline’s question seems to be a resounding “no.” How else could one explain the catastrophic loss of life unfolding in Canada’s largest province. Nearly 1,500 people died in Ontario last year from accidental drug poisoning—a record number representing a two hundred per cent increase from a decade ago.

    Behind each number was a human being—a friend or family member with aspirations and dreams in life cut short because of Canada’s fatally flawed drug policies. Prohibition is the root cause of this crisis, not the drugs people take.

    And as communities continue to hemorrhage human lives, politicians with the power to enact life-saving change are failing to take the necessary steps that are proportional to the scale of this crisis: decriminalization and the legal regulation of drugs. It is considered too “politically risky” to embrace evidence-backed solutions people on the frontlines have been advocating since the beginning when those solutions run afoul of our outdated moral views on substance use.

    And as people die, the federal government refuses to declare a national public health emergency for what Gillian Kolla, a harm reduction worker and public health researcher at the University of Toronto, called “the largest health crisis of our generation.”

    A white tent behind a park sign
    Temporary overdose prevention site in Toronto, Ontario; 2017

    At this critical point in Canada’s history, where complacency is fueling death, it has largely been volunteer networks of community activists and people who use drugs who have shown the courage to do what is needed by setting up overdose prevention sites to save lives. Without this leadership and conviction the death toll would have been exponentially worse, yet this community is continually fighting for resources and support from a provincial government that shows tepid interest in evidence-backed solutions. Premier Doug Ford himself has publicly stated his opposition to supervised consumption sites.

    In this hostile climate, exhausted by grief and the wretched routineness of hearing about yet another fatal overdose, the frontline harm reduction community continues to save lives. Who else is there to do the work when much of society and government have turned their back on you?

    Government investment in harm reduction services and a commitment to peer-led initiatives have failed grow proportional to the dire need. Data from the Public Health Agency of Canada reveals a sharp increase in the presence of fentanyl and fentanyl analogues in Ontario’s drug supply; and at last check, almost 90% of fatal drug poisoning/overdose cases involved these substances.

    (Interactive Graph)

    This is a direct result of our current drug policies that rely on prohibition and criminalization of people who use drugs—a system founded on racism and colonialism whose legacy continues to disproportionately affect people of colour and Indigenous communities today.

    “The largest health crisis of our generation.”

    ~Gillian Kolla, University of Toronto

    What is especially tragic is that the fatal overdoses most deeply affect those in the prime of their lives: Ontarians between the ages of 25 and 44. Across Canada, nearly 13,000 people have died from opioid-related causes in approximately three years. Last year, one person died every two hours, and for the first time in over four decades, life expectancy at birth has stopped rising because of overdose.

    (Interactive Graph)

    This is a crisis unlike any Ontario has seen before. The severe acute respiratory syndrome (SARS) public health emergency in 2003 killed 44 people, yet mobilized hundreds of thousands of dollars of funding and captured media headlines for weeks. It is clear that with respect to overdose and drug poisoning the lack of appropriate action is fueled by stigma and the biases society holds towards substance use and people who use drugs. History will remember unkindly the collective apathy of those who had the power to enact life-saving changes in this catastrophe yet didn’t. The current inaction is not about a lack of government resources, but rather a lack of will.

  • OPEN LETTER: International Narcotics Control Board must call on the Sri Lankan authorities to halt imminent executions for drug-related offences

    OPEN LETTER: International Narcotics Control Board must call on the Sri Lankan authorities to halt imminent executions for drug-related offences

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    “Executions for drug offences are prohibited under international human rights law, as drug offences do not meet the threshold of ‘most serious crimes’ to which Article 6.2 of the International Covenant on Civil and Political Rights mandates that capital punishment be restricted, in retentionist countries. The INCB has repeatedly called on states that retain the death penalty for drug offences to commute all existing death sentences, and to consider abolishing the death penalty altogether”

    Source: Human Rights International

  • OPEN LETTER: Calling on Minister of Public Safety and Solicitor General to implement a public safety approach to policing

    OPEN LETTER: Calling on Minister of Public Safety and Solicitor General to implement a public safety approach to policing

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    “Your ministry and the Province bear responsibility to ensure the health and safety of people who use drugs. People continue to die as a result of a toxic drug supply, and the crisis continues to be exacerbated by the criminal enforcement of low-level drug offences, such as possession for personal use, and lagging health services and supports.”

  • A Roadmap for Canada’s Drug Policy Future: The Peter Wall International Research Roundtable

    A Roadmap for Canada’s Drug Policy Future: The Peter Wall International Research Roundtable

    The first steps for systemic change are usually the hardest. But thanks to an international community of experts, including and especially those with lived expertise on the frontlines of Canada’s drug policy crisis, we’ve surmounted that hurdle.

    Last month, over 40 researchers, frontline advocates, policymakers, and other experts convened in Vancouver for the Peter Wall Institute for Advanced Studies International Research Roundtable. The end vision of our collaboration is at once simple and dauntingly complex: to realize legal regulation of drugs in Canada to stem the tide of fatalities crippling communities across the country and end the ongoing harms of prohibition. A regulated legal supply of drugs would mean a safer supply of drugs to those who use them, elimination of the toxic drug market controlled by organized crime groups, and financial resources to invest in people who need access to health, housing, and social services.

    DONATE to Support Drug Policy Reform

     

    A group of people are seated at circular tables arranged throughout a room. Two people, a man and a woman, are speaking and addressing the crowd at the front of the room.
    Peter Wall International Research Roundtable (April 2019)

    We began this task by tapping into the collective expertise and wisdom of the people in the room, workshopping ideas, brainstorming solutions, and refining tactics that will bring us to our end goal. It was just a start, but critical if we are to realize the systemic change Canada needs, where principles of human rights and public health that are informed by evidence guide policy decisions—not public sentiment and the moralization of behaviour.

    We as a collective began several important initiatives during our four days together:

    • developing a strategic road map—with concrete steps—for Canada to shift away from the policies of prohibition towards those that promote public health, human rights, and social inclusion based on the legal regulation of currently illegal substances;
    • outlining areas of further research to inform this strategy and identify regulatory models for the Canadian context;
    • outlining a knowledge translation strategy aimed at building momentum for policy change; and
    • identifying opportunities for international collaborations that will support our goals.
    Six people are standing in front of a banner posing for a picture.
    From left to right: Steve Rolles, Garth Mullins, Zara Snapp, Scott Bernstein, Suzanne Fraser, Akwasi Owusu-Bempah

    Many important advocates and international experts generously offered their insight, and their involvement was critical in shaping the contours of important discussions over the four days:


    • Zoë Dodd, a passionate long-time human rights and harm reduction leader in Toronto who has for years stood on the frontlines of a grassroots lifesaving efforts
    • Steve Rolles, an expert in substances regulation from the UK who advised the Canadian government on its cannabis regulatory framework
    • Dr. Debra Meness, a skilled physician trained in both Western and traditional Ojibwe medicine from the Kitigan Zibi Anishinaabeg First Nation
    • Paul Salembier, a legal mind skilled at crafting laws and precise legal language that could save lives

    There were many, many more, and we thank them all.

    A large crowd is sitting in a theatre listening to a man on stage.
    Audience members during Peter Wall International Research Roundtable public event (April 2019)

    The Research Roundtable culminated in a public forum at SFU Woodward’s, Systems Change: Envisioning a Canada Beyond Prohibition, where activist and award-winning broadcaster Garth Mullins guided our imaginations toward a world where prohibition was a thing of the past. What would that world look like? What would it take to get us there?

    A panel of men and women sit on stage in front of a large screen displaying a promo slide of the event. To the left, a man is standing, talking to the crowd.
    Peter Wall International Research Roundtable public event (April 2019)

    The event was recorded as an episode of the Crackdown podcast and featured Akwasi Owusu-Bempah (University of Toronto); Steve Rolles (Transform Drug Policy Foundation, UK); Zara Snapp (Instituto RIA, Mexico); and Suzanne Fraser (Curtin University, Australia).

    There are mountains of evidence that the ill-conceived “war on drugs” (prohibition) has had significant negative impacts on individuals, families and communities around the world. Far from making citizens safer, prohibition and a criminal justice approach has spawned an illegal market flush with toxic drugs that kills indiscriminately (over 10,000 in Canada in the less than three years).

    Prohibition has also needlessly criminalized and ruined the lives of vulnerable people who should have never seen the inside of a jail cell. It forces individuals to turn to more dangerous methods of consumption and dissuades those who want help from accessing it. In short: it has been an abysmal failure.

    DONATE to Fund the Next Phase of our Legal Regulation Model

    (Interactive Graph)

    But one area of hope was a more clearly-defined path toward the future: creating regulatory models for opioids, stimulants, sedatives and psychedelics. Tapping into the collective knowledge in the room, we workshopped models of how four drugs might be available to consumers in a post-prohibition world, considering questions such as:

    • who might have access to drugs;
    • how would they access them;
    • how much can they get, and
    • where can they consume them.

    This focus group was only the first of what we anticipate will be up to 20 focus groups across Canada to gather feedback about what Canadians would imagine a legal system would look like. With the online platform we are developing, we hope to engage an additional 40,000 Canadians in these decisions over the next two years!

    Scott Bernstein, Canadian Drug Policy Coalition Director of Policy (April 2019)

    Politicians with the power to enact life-saving changes to drug policy have long argued that the lack of viable models for legal regulation were a barrier to action. This project will describe a way forward to legal regulation of all drugs and no longer will they have an excuse for inaction.

    Peter Wall International Research Roundtable breakout session (April 2019)

    Over the four days, we explored three themes in service of our mission to advance the legal regulation of all drugs in Canada: the regulation of opioids as a response to the overdose crisis; the impact of criminal justice policies on people who use drugs; and the intersections of drug policy and the social determinants of health, including poverty, housing, stigma, income, access to healthcare.

    It was from these vantage points the wealth of knowledge in the room surfaced solutions and strategies to make our shared vision a reality. The Roundtable engendered many important discussions over the four days.

    It is now time to turn words into action.

    The Peter Wall International Research Roundtable was supported by the Peter Wall Institute for Advanced Studies, Community Action Initiative, BCCDC Foundation for Public Health, and SFU Woodward’s.

  • Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues, s’est vu décerner un prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations

    Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues, s’est vu décerner un prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations

    Vancouver, C.-B.—Le Centre sur la consommation de substances de la C.-B. (BC Centre on Substance Use ou BCCSU) a décerné à Donald MacPherson, défenseur de la politique des drogues, un prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations pour son dévouement à la santé publique, aux droits de l’homme et à la réforme de la politique des drogues. Cet honneur reconnaît un défenseur passionné de la santé et un visionnaire qui a contribué significativement à l’avancement des approches qui sont fondées sur des preuves en matière de consommation de substances et de toxicomanie.

    « Donald a toujours mis de côté son confort personnel pour faire avancer la politique en matière de drogues, contribuant ainsi à faire progresser la réduction des risques et les droits de l’homme pour les consommateurs de drogues », a déclaré le Dr Lindsey Richardson, qui a présenté à Donald le prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations à la conférence sur la consommation de substances, organisée par le BCCSU en Colombie-Britannique. « La façon dont il aborde les personnes avec lesquelles il travaille est particulièrement remarquable, car il s’agit d’êtres humains complexes, avec des espoirs et des rêves, des défis et des besoins ».

    Le prix inaugural reconnaît les personnes qui ont apporté une contribution exceptionnelle à la santé et à la politique de santé, et qui ont fait preuve d’un engagement personnel constant pour faire progresser la cause de l’équité en matière de santé.

    « C’est un véritable honneur de recevoir ce prix du BCCSU. C’est très émouvant car il y a en Colombie-Britannique bien d’autres personnes qui ont fait tellement pour nous amener à un point où nous n’avons pas d’autre choix que de reconnaître que nos politiques actuelles qui sont basées sur la criminalisation, la punition et la prohibition ont été un échec catastrophique », a déclaré Donald MacPherson, directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues. « Il est temps d’apporter une réponse efficace aux drogues dans ce pays en termes de santé publique et de droits de l’homme ».

    Le Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations est décerné aux dirigeants nationaux ou internationaux qui participent activement à la promotion de la santé et à des activités au niveau local, provincial, national et international.

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    Peter Kim
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    À propos de Donald MacPherson

    Donald MacPherson est le directeur exécutif de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues et l’une des autorités canadiennes les plus importantes en matière de politique sur les drogues. Il préconise des politiques en matière de drogues qui reposent sur les principes de la santé publique, des preuves scientifiques, des droits de l’homme et de l’inclusion sociale. Il est impliqué dans le travail sur la politique des drogues aux niveaux locaux, au niveau national et international, et il est un membre fondateur de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues.

    Auparavant, M. MacPherson a été le premier coordinateur de la politique sur les drogues en Amérique du Nord dans la ville de Vancouver, où il a travaillé pendant 22 ans. Il est l’auteur de la stratégie révolutionnaire de Vancouver intitulée « Four Pillars Drug Strategy », qui préconise de nouvelles approches des problèmes de drogue fondées sur les principes de santé publique et la régulation appropriée de toutes les substances psychoactives. MacPherson est également co-auteur de Raise Shit! Social Action Saving Lives (2009) et More Harm than Good : Drug Policy in Canada (2016). En 2007, il a reçu le prix national d’excellence de la Fondation Kaiser en matière de politique publique au Canada. En 2009, il a reçu le prix Richard Dennis Drug Peace Award pour ses réalisations exceptionnelles dans le domaine de la réforme de la politique des drogues, décerné par la Drug Policy Alliance aux États-Unis, et la ville de Vancouver a reçu le prix Canadian Urban Institutes Secure City Award pour la stratégie à quatre piliers en matière de drogues.

    MacPherson a également reçu la médaille du Jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II en 2013 pour son travail dans le domaine de la réforme de la politique des drogues. En 2017, MacPherson a reçu le prix Nora et Ted Sterling en « soutien à la controverse » à l’Université Simon Fraser.

    À propos de la conférence sur la consommation de substances en C.-B.

    La conférence sur la consommation de substances de la C.-B. 2019 est la première conférence annuelle organisée par le Centre sur la consommation de substances de la C.-B. Elle réunit les responsables principaux de la province pour discuter des efforts déployés par la province pour traiter et soigner les personnes souffrant de problèmes liés à la consommation de substances. Cet événement de trois jours comprenait des présentations et des ateliers sur la recherche, l’éducation et les soins médicaux dans
    plusieurs domaines liés à la consommation de substances, notamment les troubles liés à la consommation des opioïdes, de l’alcool et du cannabis.

    À propos de la Coalition canadienne des politiques sur les drogues

    La Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD) est une coalition de 70 organisations et de 3,000 individus travaillant à soutenir le développement d’une politique progressive en matière de drogues, fondée sur la science, guidée par des principes de santé publique et respectueuse des droits de l’homme. La CCPD fonctionne au sein de l’université Simon Fraser, dans le Centre de recherche appliquée en santé mentale et en toxicomanie. Le CCPD vise à inclure les personnes qui consomment des drogues et celles qui sont victimes de la lutte contre la drogue dans le mouvement vers une société canadienne plus saine, sans stigmatisation et sans exclusion sociale.

  • Public forum to look at models of legal regulation of drugs in Canada

    Public forum to look at models of legal regulation of drugs in Canada

    Going beyond decriminalization and envisioning a post-prohibition Canada where substances are legal and regulated

    What: Community forum featuring an international panel of experts on drug policy and experts with lived experience to debate how Canada can create a system of legal regulation of drugs grounded in social inclusion, human rights, and compassion. What would these systems look like? How would they be implemented? What broader impacts would they have?

    When: Wednesday, May 15, 7:00 p.m. – 9:00 p.m.

    Where: SFU Goldcorp Centre for the Arts, Djavad Mowafaghian Cinema (149 West Hastings St, Vancouver)

    Who: Panel will be moderated by award-winning broadcaster, activist, and member of the Vancouver Area Network of Drug Users, Garth Mullins, and will include the following:

    • Zara Snapp, Co-founder, Instituto RIA (human rights/research organization proposing innovative solutions on drug policies) – Mexico
    • Steve Rolles, Senior Policy Analyst, Transform Drug Policy Foundation (played a role advising Canadian government on its cannabis regulation model) – United Kingdom
    • Akwasi Owusu-Bempah, Professor, Sociology, University of Toronto – Canada
    • Suzanne Fraser, Professor, Public Health, Curtin University – Australia

    From left to right: Garth Mullins, Zara Snapp, Akwasi Owusu-Bempah, Steve Rolles, Suzanne Fraser

    Why: Current drug policies in Canada are a catastrophic failure. These policies have created a toxic drug supply that has killed more than 10,000 Canadians since 2016. Urgent action is needed to stem the tide of fatalities. Decriminalization, which health officials, doctors, and politicians, have openly supported, is a welcome step forward. And it’s imperative that we get at the heart of the crisis: the toxic drug supply.

    Legal regulation of drugs must be explored if we are to end the loss of life. This public forum will bring us one step closer to realizing this vision, relying on the insight of people with lived experience and international experts in the field of drug policy.

    Contact

    Peter Kim
    Strategic Communications Manager
    Canadian Drug Policy Coalition
    [email protected]

    Emily Jenkins
    Assistant Professor
    UBC School of Nursing
    [email protected]

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    About the Canadian Drug Policy Coalition

    The Canadian Drug Policy Coalition (CDPC) is a coalition of 70 organizations and 3,000 individuals working to support the development of progressive drug policy grounded in science, guided by public health principles, and respectful of human rights. The CDPC operates as a project within Simon Fraser University under the Centre for Applied Research in Mental Health and Addiction. The CDPC seeks to include people who use drugs and those harmed by the war on drugs in moving toward a healthier Canadian society free of stigma and social exclusion.

    Panelist Biographies

    Garth Mullins is a person who uses drugs, an activist, and an award-winning radio documentarian. He is the host and executive producer of the Crackdown Podcast, where drug users cover the drug war as war correspondents. This is Garth’s second overdose crisis. He used injection heroin for over a decade and is now on methadone. He is a member of the Vancouver Area Network of Drug Users and is also a trade union organizer and musician. (Photo credit: Rob Newell)

    Zara Snapp is the co-founder of Instituto RIA, board member of ReverdeSer Colectivo (Mexico), and the international advisor for Acción Técnica Social (Colombia). From 2014-2017, she formed part of the Secretariat of the Global Commission on Drug Policy, where she focused on the Latin American strategy and UNGASS 2016. As a Truman Scholar and Public Service Fellow, she received a Masters in Public Policy from the Kennedy School of Government at Harvard University.

    Steve Rolles is Senior Policy Analyst for the Transform Drug Policy Foundation, a UK-based think tank and charity focused on drug policy and law reform. Steve has served as an adviser for the Global Commission on Drugs and the Uruguayan and Canadian governments in developing their cannabis regulation models. He has worked closely with The LOOP in the UK facilitating the roll-out of drug safety testing at festivals.

    Akwasi Owusu-Bempah, PhD (Toronto), is an assistant professor in the Department of Sociology at the University of Toronto. Dr. Owusu-Bempah’s work focuses on the intersections of race, crime, and criminal justice, with a particular interest in the area of policing. He is currently studying various aspects of cannabis legalization in Canada and the United States. His research has recently been published in Policing and Society, Crime and Justice, and Theoretical Criminology.

    Suzanne Fraser is a professor of public health (Curtin University, Australia). She is program leader for the National Drug Research Institute’s Social Studies of Addiction Concepts Research Program and author of numerous books on the body and health in society and culture. Her most recent, Habits: Remaking Addiction, is co-authored with David Moore and Helen Keane. Suzanne’s main research projects at present are two Australian Research Council-funded studies. One is exploring injecting practices and harm reduction needs among men who inject performance and image-enhancing drugs, and the other is investigating impediments to the uptake and diffusion in Australia of take-home naloxone, the opioid overdose medication known to save lives. This project will be used to create an online resource presenting accounts of overdose revival and take-home naloxone use, which will be linked to the internationally-praised website she built with colleagues on lived experiences of addiction, Livesofsubstance.org.

    (Event Sponsors)
    (Event Organizers)