This document provides guidance specific for homeless service providers (such as overnight emergency shelters, day shelters, and meal service providers) during the outbreak of COVID-19 virus. Homeless service providers should collaborate, share information, and review plans with local health officials to help protect their staff, clients and guests.
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Guidance from the Yale Program in Addiction Medicine
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Be aware that some early symptoms of withdrawal and COVID-19 infection are similar. These include fever and muscle soreness. If symptoms include a persistent cough, it could be COVID-19.
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COVID-19, an illness caused by a newly identified type of coronavirus, can cause a respiratory infection and lead to health problems. It’s usually mild and most people recover quickly if they have it, but it can be very serious for people with stressed immune systems or underlying conditions or older adults, so it’s important to stay informed.
The most important thing is to be prepared and knowing what to do will help you. Even if you don’t see a widespread COVID-19 outbreak in your area, the hand-washing and other prevention actions described here are good practices for fighting off bugs like the cold or the flu.
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The most important thing is to be prepared and knowing what to do will help you. Even if you don’t see a widespread COVID-19 outbreak in your area, the hand-washing and other prevention actions described here are good practices for fighting off bugs like the cold or the flu.
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We, the undersigned scientists and scholars, produce methodologically-sound research and knowledge. We declare, clearly and unequivocally, that the findings contained in Albert’s SCS report were produced using unsound research methods and deficient analytic procedures.
Alberta’s SCS review does not satisfy the minimal standards for a credible evaluation or a quality study. The report lacks validity and reliability and, therefore, should not be used to inform public policy.
J’ai très vite compris que le Grand Nord blanc et son antipode ont beaucoup en commun : nous sommes tous deux des démocraties parlementaires; nous sommes tous deux avides de noyer les frites dans la sauce (même si les Australien-nes les appellent « chips » et n’ajoutent pas de fromage); et bien sûr, nous avons tous deux un système universel de soins de santé.
Chacun de nos pays est fier, à juste titre, de son système de santé. Australien-nes et Canadien-nes, en étant témoins du débat qui fait rage actuellement aux États-Unis sur l’universalité des soins de santé, peuvent se dire : « Oh, comme c’est primitif, nous avons fait ça il y a longtemps. » Pourtant, malgré nos systèmes fantastiques, tant au Canada qu’en Australie, les patients ont encore du mal à accéder à un médicament antidouleur qui est vital, entièrement naturel et qui s’est révélé avoir toute une gamme d’autres avantages pour la santé, notamment en aidant des enfants atteints d’épilepsie à réduire leur risque de crise (Thomas & Cunningham, 2019). Je parle bien sûr du cannabis.
Au Canada, la marijuana médicinale n’est pas un médicament remboursé par les assurances gouvernementales. Par conséquent, les coûts sont prohibitifs. En 2019, au Canada, le coût de la marijuana médicinale était en moyenne 75 % plus élevé par gramme que celui de la marijuana non médicinale. Cela peut sembler peu, mais lorsque l’on achète en quantité plus importante, pour remplir une ordonnance, ces coûts s’additionnent. La marijuana médicinale n’est pas assurée en Australie non plus; une cure de six à huit semaines de marijuana médicinale peut coûter plus de 750 dollars australiens (662 dollars canadiens). Cela peut entraîner une augmentation rapide des coûts des soins de santé; en Australie, le coût du traitement d’un enfant épileptique au moyen d’une dose standard de marijuana médicinale est de 60 000 dollars australiens (52 573 dollars canadiens) par année. Comme ces coûts ne sont pas couverts par l’assurance, il s’agit d’une facture médicale écrasante pour de nombreuses familles.
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Au Canada, certains changements ont été apportés pour répondre à cette situation. Des organismes comme CanniMed accordent un tarif de compassion pour le coût de la marijuana médicinale aux personnes qui touchent des prestations d’invalidité ou de chômage; et Anciens Combattants Canada couvre également ses membres inscrit-es pour l’utilisation de marijuana médicinale. Malheureusement, ce ne sont que deux exceptions. Un grand nombre de Canadien-nes à faible revenu qui ont besoin de marijuana médicinale demeurent incapables de surmonter les coûts prohibitifs. En Australie, les gouvernements de certains États ont cherché à contrer les charges financières par des programmes d’accès compassionnel, comme le cadre mis en place dans l’État de Victoria en vertu de la loi de 2016 sur l’accès à la marijuana médicinale. Ce programme subventionne le coût de la marijuana, mais uniquement pour des enfants épileptiques et seulement si les autres traitements ont échoué. Bien qu’il s’agisse d’une protection importante pour des enfants vulnérables, le régime est actuellement plafonné à 90 participant-es, ce qui en limite également la portée.
De même, l’Australie et le Canada sont tous deux confrontés à des problèmes régionaux, car la marijuana médicinale est beaucoup plus accessible dans les villes que dans les zones rurales. Dans ces deux pays, des rapports troublants font état de personnes qui doivent faire des heures de route, à partir de leur région, afin de faire exécuter des ordonnances, soit en raison d’un manque de cliniques, soit (comme cela s’est produit au Manitoba en mars 2018) à cause de l’épuisement des stocks dans les cliniques.
Bien sûr, le vent tourne au Canada. La marijuana étant légalisée pour un usage récréatif, les médecins hésitent de moins en moins à la prescrire. À mesure que la normalisation de l’utilisation de marijuana se poursuit, les compagnies d’assurance et les organismes gouvernementaux se rapprochent de la couverture de la marijuana médicinale. La culture légale de la plante de cannabis contribue également à combler le fossé pour les communautés rurales qui, autrement, pourraient avoir du mal à accéder à de la marijuana médicinale.
Parallèlement, l’illégalité de la marijuana en Australie crée des obstacles supplémentaires à l’atteinte de résultats de santé, ce qui met en danger les personnes marginalisées qui ont besoin de ce médicament. Alors que les personnes riches peuvent surmonter les coûts prohibitifs de l’accès au soulagement de la douleur, les familles à faible revenu sont obligées de choisir entre une douleur atroce et le risque d’arrestation. Ceci est un autre rappel brutal du fait que notre approche aux drogues est dépassée et a de réels effets négatifs qui touchent de manière disproportionnée des groupes défavorisés.
Le régime prohibitif de l’Australie est au moins sensé d’un point de vue logique : nous sommes encore à nous habituer à ce que la marijuana soit utilisée à des fins récréatives, ce qui entraîne une hésitation quant à son utilisation médicale. Malgré la lente décriminalisation de l’usage récréatif de la marijuana dans certains États et territoires, il reste encore beaucoup à faire avant d’arriver à une réglementation légale à grande échelle. Mais il est triste de constater qu’au Canada, alors qu’il est aussi facile d’acheter de la marijuana en boutique que de l’alcool, des fournisseurs d’assurance maladie et le gouvernement tardent encore à reconnaître les bienfaits médicaux de cette substance.
Les Australien-nes et les Canadien-nes ont le droit d’être fiers et fières de leurs systèmes de soins de santé. Mais n’oublions pas qu’en ce qui concerne la marijuana médicinale, nous avons encore un long chemin à parcourir. Si les deux pays ne prennent pas de mesures plus importantes pour en améliorer l’accessibilité, nos prétentions de supériorité ne seront guère plus que de la poudre aux yeux.
Thomas, Rhys H & Cunningham, Mark O (2019). Cannabis and epilepsy. Practical Neurology, 10, 465-471.
En tant qu’Australien à Vancouver, j’ai l’habitude de semer un peu la confusion dans l’esprit des gens. Parfois, les gens ne savent pas si je suis d’origine britannique ou néozélandaise. Parfois, ma façon de commander un café fait froncer les sourcils aux baristas. Et un jour, j’ai fait l’erreur d’utiliser l’expression argotique « that’s fair dinkum » (qui signifie « c’est la vérité ») dans une conversation avec un ami canadien qui insistait pour dire que l’australien devait être une langue en soi.
Mais dans le domaine des politiques sur les drogues au Canada, j’observe une chose qui crée plus de confusion que n’importe quel détail d’accent linguistique. Lorsque je dis à quelqu’un que « l’Australie est loin derrière le Canada en matière de réduction des méfaits », sa mâchoire tombe. Réponse fréquente : « Mais l’Australie a des sites d’injection sécuritaire depuis les années 1990! » – et ce n’est vrai qu’à moitié.
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L’Australie possède actuellement deux centres d’injection supervisée. L’un est géré par la Uniting Church, à Sydney, et l’autre est un établissement gouvernemental qui a vu le jour en 2018 dans ma ville natale, Melbourne. Donc, l’Australie est en retard dès qu’il est question de chiffres : la ville de Vancouver compte dans un seul pâté de bâtiments un plus grand nombre d’établissements de réduction des méfaits que tout le continent australien. Mais il y a d’autres choses à copier du Canada.
(Interactive Map)
J’effectue un stage à la Coalition canadienne des politiques sur les drogues (CCPD), depuis janvier, et après mes débuts j’ai saisi l’occasion de faire du bénévolat une fois par semaine à l’Overdose Prevention Society (OPS), qui gère un site à bas seuil en prévention des surdoses. Je voulais aider un organisme qui sauve des vies et mieux comprendre un point de vue de l’extérieur du monde universitaire, sur les politiques en matière de drogues. Ceci m’a vite rappelé l’importance des sites de prévention des surdoses : dès mon premier soir de travail, il y a eu trois surdoses en trois heures. Grâce à l’intervention des employé-es, des bénévoles et des services paramédicaux, les trois personnes ont survécu – trois vies sauvées. Ceci se produit tous les jours. Et le nombre de décès évités est beaucoup plus grand.
(Interactive Graph)
Mais il y a une autre différence entre les sites de prévention des surdoses (SPS) et les sites d’injection sécuritaire du pays d’où je viens. Un SPS est un programme dirigé par des pair-es; le personnel et les superviseur-es vivent dans le Downtown Eastside et plusieurs de ces personnes ont été ou sont actuellement des personnes qui consomment des substances ou qui ont une expérience de l’itinérance. Le fait de payer des membres de la communauté pour travailler dans le site leur procure une « sécurité » (une occasion de gagner de l’argent légalement) tout en offrant une oreille empathique aux participant-es, plutôt que d’avoir des personnes privilégiées qui leur parlent avec condescendance. En tant qu’observateur extérieur, c’est très inspirant de voir le respect que les superviseur-es et le personnel inspirent aux participant-es.
(Photo credit: Rafal Gerszak, The Globe and Mail | Trey Helten, Manager of the Overdose Prevention Society)
Vous ressentez un sentiment de réelle communauté en regardant simplement l’espace et en observant les interactions informelles entre les gens. Le tableau d’affichage situé à côté du bureau d’accueil est recouvert d’œuvres d’art et de poèmes créés par des membres de la communauté. Il y a des canapés, sur lesquels certaines personnes dorment, et une grande table dans l’espace « chill », où les gens peuvent prendre place en attendant qu’un isoloir se libère ou simplement pour discuter avec d’autres. Même les pseudonymes utilisés pour s’inscrire sont des expressions créatives et personnalisées, un mélange d’insinuations, de jeux de mots ou de mots ou phrases significatifs de leur vie. Tout cela se combine pour donner le sentiment que cet espace appartient aux participant-es.
Le bénévolat au SPS fait partie des points forts de mon séjour à Vancouver. C’est un environnement vraiment positif, ce qui peut sembler étrange puisque ma première expérience a consisté à intervenir dans trois cas de surdose, mais je le pense vraiment. Le personnel est vraiment gentil et chaleureux, et c’est toujours génial quand j’ai la chance de discuter avec un-e participant-e au moment de son arrivée. En plus de me permettre de rencontrer des gens inspirants, le SPS me donne beaucoup d’espoir, tout comme il le fait pour les innombrables membres de la communauté qui utilisent ses services vitaux. Lorsqu’on travaille dans le domaine des politiques sur les drogues, il est facile de devenir pessimiste alors que des gouvernements, la police et des personnes mal informées mettent des obstacles sur la voie du progrès. Mais le SPS est un rappel du fait que, malgré ces obstacles, des gens font chaque jour une différence positive dans la crise des surdoses.
(Photo credit: Rafal Gerszak, The Globe and Mail | Sarah Blyth, executive director at the Overdose Prevention Society)
C’est ce qui manque à l’Australie. Outre le fait que les gens sont mal informés sur les sites d’injection sécuritaire, il nous manque une approche communautaire à la réduction des méfaits. L’Australie devrait se concentrer sur la création d’espaces qui sont non seulement physiquement sûrs, mais qui permettent aux gens de se rassembler, de bâtir une communauté et de trouver de l’espoir. Bref, l’Australie n’a pas seulement besoin de plus de sites d’injection sécuritaire : elle a besoin de plus d’espaces comme les SPS. Et c’est la vérité – comme on dit chez moi, « that’s fair dinkum ».
Daniel Gates est stagiaire de recherche à la Coalition canadienne des politiques sur les drogues; il poursuit un double diplôme en droit et en relations internationales à la Monash University (Australie). L’Overdose Prevention Society accepte les dons de vêtements, de couvertures et de nourriture. Vous pouvez déposer vos dons au 58, rue Hastings Est, à Vancouver, entre 8 h et 21 h, 7 jours par semaine. Vous pouvez également leur faire un don d’argent en ligne ici.
The following commencement address was delivered on October 27, 2019 to the graduating class of Adler University’s Vancouver Class of 2019 by Donald MacPherson, executive director of the Canadian Drug Policy Coalition (Simon Fraser University), as he received an Honorary Doctorate in honor of his work to improve Canada’s approach to illegal drugs.
Thank you so much for this incredible honor. I am delighted to receive this honorary doctorate from Adler University. It means a lot to me and I am quite moved by your decision.
I do have a confession though: I am a lapsed Masters candidate—lapsed, indeed expired, like a parking meter. Out of time. They gave up on me. Yes, I received that letter informing me of my new status as a Masters candidate from the Ontario Institute for Studies in Education many years ago. After two years full-time and two years part-time—ok I’m slow, I guess so slow that I lapsed—my status expired within the academic system. The finality of it all! Don’t get me wrong. It was the best thing I’ve ever done to go down that Masters rabbit hole. The people, the program, the opportunity to spend time going deep into how people learn, how change comes about, and to learn about social movements around the world was one of the best things that I have ever done!
Credit: Jerald Walliser | Donald MacPherson receiving an honourary doctorate from Adler University | October 2019
But not finishing what I had started took me to some very dark places. I was so terribly hard on myself and coming down from the mountain without reaching the peak was difficult and devastating for some time. But coming down from the mountain is often the best decision lest the mountain engulf you. So, take care of yourselves and each other as you pursue your next steps. The work I know you are engaged with can be overwhelming, confusing, and challenging.
I had good excuses though for lapsing out on my Masters. I remember my thesis advisor coming across me changing the diaper of our second child on my desk at the university—she is with us today just over there—and he admonished me: “Donald, no more babies till you get that thesis finished.” Shortly after that my wife and I packed up our two kids and headed to Vancouver—me always intending to complete the program from afar. In Vancouver, we had a third child and I began working at the Carnegie Community Centre, at the corner of Main and Hastings, in the middle of what was to become the largest open drug scene in Canada and the confluence of an HIV epidemic among injection drug users and Canada’s worst overdose death epidemic. I was carried away and soon to be on a mission. And remained lapsed!
I feel like I must only accept this honor on behalf of the many in the community and around the world who are working to change what are truly barbaric and simplistic historic approaches to the complex bio-psycho-social-cultural-developmental and often spiritual phenomenon: using psychoactive substances. So many have dedicated their lives to ending the devastating injustices of a global war on drugs, which really is a war on vulnerable, criminalized, and objectified people around the world. After all, those with privilege and power who use illegal drugs rarely meet the players in the criminal justice system.
The recognition by Adler that the work to change the way things are in this country, and indeed the world, in the area of drug policy means a lot to me and indeed tells me much about the depth of commitment to social change of this university. The issue of drug policy reform has NOT been taken up as a critical social justice issue by so many governments, institutions, and other organizations that claim to pride themselves on supporting social innovation and change. Our drug policies are deadly public policies, and so many institutions are complicit in maintaining them.
Credit: Jerald Walliser | Donald MacPherson giving commencement speech to Adler University’s Vancouver Class of 2019 | October 2019
The commitment to community engagement by this university is a critical part of understanding the catastrophic failure of our current approaches. My education on drug policy issues came directly from the community here in Vancouver; [namely], from working on the corner of Main and Hastings for ten years, talking to people who used drugs and community members about the absurdity of our approach to people who use criminalized substances, which has played out with the same ineffective and harmful results over and over again. That is where I learned so much.
But what advice do I have for you from my many years as a lapsed Masters candidate and drug policy reform advocate?
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Don’t look for jobs. Make them up! Look around and see what needs to be done and write the job description you want to have and shop it around. Sometimes it even exists out in the world, but you just haven’t found it. But knowing what it is helps you to navigate towards it. At other times your proposed job description will compel people to think about what is needed. I didn’t know I had these powers but the last three jobs I have had came from a real effort on my part to be clear on the context of the work that I wanted, as in the Carnegie Centre work, or to create opportunities to fill in a missing role in the orchestra of people working towards change, as in the City of Vancouver Four Pillars drug policy work and as in my current role as director of the Canadian Drug Policy Coalition, an organization I co-founded with a number of other Canadians committed to working together to reform Canada’s badly outdated drug policies.
Know that thisis a critical time for social change. The structures and systems of the past have been found to be wanting in so many areas— economics, climate change, drug policy, housing to name a few—and there are real generational shifts and accelerations taking place that you will be a part of. Just ask dear Greta Thunberg who spoke so eloquently on Friday (October 25) about the need for climate action. Listen to her speech in Vancouver and learn from it.
Be bold. Think bold, take risks, but be strategic. It is past time for bold action on any number of issues we face every day here in Vancouver and Canada.
Credit: Jerald Walliser | Donald MacPherson giving commencement speech to Adler University’s Vancouver Class of 2019 | October 2019
Canada’s response to the devastating loss of almost 13,000 people to illicit drug toxicity deaths in the past three years and three months has been pathetic and bound by blinkered thinking; stubborn adherence to policies that have failed miserably; and risk averse bureaucracies and politicians who refuse to even learn enough about the reality of this disaster, its impacts on families, and communities to be able to converse intelligently in public about the potential interventions that might work to stop this epidemic. The inability to even say the words that represent new and bold ideas in this recent election campaign is astounding.
Some have even weaponized ideas that are in fact at the leading edge of public health and social justice thinking. One politician accused the leader of a party of planning to legalize hard drugs if elected—something she implied would be tantamount to chaos in our communities and death for our young people! We already have chaos and death and transnational organized criminal organizations selling drugs to our youth. That is the result of our current approach. She had no idea that the recommendations from two of Canada’s largest health authorities were just that: create a legal regulated market with currently illegal drugs. The Chief Medical Health Officers for Vancouver Coastal Health, Patricia Daly, and Toronto Public Health, Eileen de Villa, have both called for a legal regulated supply of opioids for people who use them so that they stop being poisoned to death in numbers that are at historic levels.
If our politicians have diverged so far from the evidence and advice of senior public health officials in the context of a national public health emergency, we have some major knowledge translation work to do!
Words matter. Find those new ideas and say them loud and often. Write about them. Put them on the record in your conversations with your bosses, your peers, and your community and institutions of government. Put them on the record in public hearings and processes. This will breathe life into them.
Learn how to say things to leaders and others with power that make them uncomfortable. It’s an art to do this, but start getting better at it. If something looks like an absurd way to proceed, it probably is—so say it!
And of course, always challenge yourself. Don’t get too comfortable in your work. Don’t become part of an “industry” servicing these complex societal problems within institutional systems that so often resist real change. This is a time of reconciliation with Indigenous peoples, and a time when maintaining the status quo is killing people, a time when it is imperative to plan for and support engaging people with lived experience in all aspects of research and program development and implementation. Work from within if you are within. Institutional change is an important part of the way forward. There are thousands of willing people and many resources that can be harnessed to support radical change within in many community institutions in my opinion.
And lastly, go find your peeps in other places. Go to international conferences that engage people working on the frontlines of responding to critical health, social, and economic crises globally. I often get asked how I continue to do this work after so many years of pushing for change that never seems to be coming fast enough. My answer is that there is an amazing global community of people in every country working hard to overturn draconian, harmful, and misguided drug policies that are causing immense harm to communities around the world. When we all get together it is powerful and accelerates our learning. We gain perspective, knowledge, and come to know that we are not alone in what is a global movement for change. And of course, the parties are spectacular!
Best to you all at Adler in the coming months and years. May the road rise up to meet the class of 2019. I am so thankful that you are here!